Auteur/autrice : Joakim

Le trafic routier motorisé nous coûte 17 milliards par an: vite, élargissons les autoroutes!

Des protocoles internes le montrent: les dommages environnementaux causés par le trafic sont nettement plus importants que prévu. Jusqu’à présent, les coûts induits par le trafic automobile ont été sous-estimés, ce qui provoque une certaine nervosité au sein du département Rösti.

En chiffres absolus, c’est toutefois le trafic routier motorisé qui pèse le plus lourd dans la balance. Ses coûts externes augmentent de 60%, passant de 10,8 milliards de francs à 17,3 milliards.

Le trafic motorisé nous coûte une blinde, mais pour certains ce n’est pas assez. Ils veulent davantage d’autoroutes et de bagnoles.

Article original: Kostenschock im Autoverkehr: Neue Zahlen beeinflussen Autobahn-Abstimmung

La route de la honte… Aujourd’hui, j’ai pris la transversale Fully -Saxon par le pont autoroutier à une douzaine d’heures d’intervalle. Eh bien c’est aussi honteux à 6h du matin qu’à 18h… Aucune sécurité, mais vraiment aucune pour les personnes à vélo. Honteux.

Strava m’informe que j’ai perdu un KOM pour 14 secondes. En même temps, tu peux faire quoi face à un type qui roule à 104,9 km/h?

Capture d'écran de l'application iOS Strava montrant un classemtn où le premier affiche une vitesse à vélo de 104,9 km/h

Au Royaume-Uni, l’eau des égouts finit trop souvent dans les rivières

Ce qui se passe quand on confie des services public au privé, qui doit enrichir des actionnaires…

En Angleterre, seuls 15% des cours d’eau sont en bonne santé écologique. Aucun ne contient des produits chimiques à un niveau acceptable

Article original: Au Royaume-Uni, l’eau des égouts finit trop souvent dans les rivières – Le Temps

«les compagnies des eaux se sont endettées à l’excès, tout en reversant d’importants dividendes à leurs actionnaires et des bonus à leurs directeurs»

La presse va mal, mais la merdification progresse

La presse va mal, paraît-il, même si, alors que j’y travaillais, je n’ai jamais entendu que ça allait bien. Alors que ça allait bien, pour les actionnaires. Mais passons.

La publicité se réduit dans les journaux imprimés et rapporte moins sur le web. Certes. C’est oublier que certains éditeurs ont créé, ou racheté, des sites de petites annonces qui leur rapportent gros sans entrer dans la comptabilité de leurs publications ainsi privées de certains revenus.

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Grand Chavalard et Scex Carro par un matin déjà automnal.


Photo traitée RNI Films, profil Fuji Provia 100F

Vive le train, ou pas?

Vécu de la semaine: réserver des places (et les choisir) dans un train allemand, c’est facile, mais il n’est pas certain que le train arrive à l’heure (il est même à peu près certain qu’il ne sera pas à l’heure).

En France le train arrivera peut-être à l’heure, mais réserver des places dans un TGV alors que l’on a déjà un billet (Interrail) est très très compliqué, et je reste poli.

En Italie, la réservation des places est simple, comme leur choix, et les Frecce sont en général ponctuelles. Il faut par contre valider son billet (comment?) dans les trains régionaux.

En Suisse, pas besoin de réserver ses places et le train arrive à l’heure 🙂

La vue du bureau ce matin. Avec un petit téléobjectif, mais la cathédrale de Valère est bien là devant ses montagnes 😉

Eglise au sommet d'une colline, au soleil levant, avec des montagnes et un ciel bleu en arrière-plan.

Photo avec un profil Fuji Astia 100F de RNI Films.

Restructuration radicale chez Tamedia qui va supprimer près de 300 postes

Là où il y a du fric, ce n’est jamais assez.

«Au cours des 15 dernières années, les actionnaires du groupe TX, propriétaire de Tamedia, ont empoché plus de 670 millions de dividendes sur un bénéfice de 2,2 milliards d’euros tandis que des centaines d’employés étaient licenciés.»

Article original: Restructuration radicale chez Tamedia qui va supprimer près de 300 postes et fermer des imprimeries – rts.ch – Suisse

La paysannerie prise en otage

Assez simple et bien résumé par l’ingénieur agronome François Margot, pour qui les organisations niant l’alarmante baisse de la biodiversité sont comparables aux compagnie pétrolières qui propageaient le climatoscepticisme.

«Si la biodiversité se porte bien alors il n’y a rien à craindre d’une initiative qui veut simplement inscrire sa protection dans notre Constitution fédérale. Et si ce n’est pas le cas, discuter des faits serait plus responsable que de partir en guerre sous l’étendard d’arguments fallacieux.»

Article original: La paysannerie prise en otage – Le Temps

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