J’ai hérité d’un nouveau vélo (ma vélociste d’épouse l’a racheté à un client) et l’ai utilisé pour mon trajet de vélotaf ces deux derniers jours. C’est un BMC Roadmachine 02 et dans son genre, c’est une bombe. Il a la particularité d’avoir été équipé d’un cintre plat par son ancien propriétaire, ce qui est très confortable. Il est aussi monté en Shimano 105, un groupe mécanique que j’avait sur mon premier vélo de route, à la fin des années 1990. Et ça fonctionne terriblement bien.

Le changement de vitesse est peut-être moins rapide qu’avec un DI2 électronique (mais je ne m’en aperçois pas). Mais je trouve surtout le fonctionnement plus “onctueux”, surtout lorsque l’on remonte sur les pignons. Alors oui, il faudra changer gaines et câbles de temps en temps, mais je n’ai personnellement pas besoin de pus que ça.

Lac de Garde – Aller-retour

Après l’expérience assez folle et incroyable des 24h Thömus avec ses 460km et quelque 5500m de dénivelé entre Berne et le lac de Garde, j’ai entamé lundi mon retour en Suisse. En cinq jours cette fois, et avec un peu plus de bagages.

L’étape de lundi entre Lazise et Bolzano, qui devait me permettre de “récupérer” s’est avérée plus difficile que prévu. Plus longue et avec davantage de dénivelé que ce que j’avais imaginé, mais c’est surtout la chaleur étouffante avec 34 degrés à l’ombre… sans ombre. La longue piste cyclable qui remonte la vallée de l’Adige est toutefois assez remarquable, même si parfois un peu tortueuse et demandeuse en “relances”.

Heureusement, le vent était favorable, sinon j’aurais vraiment fini sur les rotules.

Aujourd’hui, si tout va bien je dormirai dans le val Müstair après avoir franchi le col du Stelvio. Le fameux.

C’est interdit et je m’en fous…

Moi au conducteur du gros SUV noir qui me rattrape sur les berges du Rhône:

  • Bonjour, vous savez que c’est interdit aux autos ici?
  • Oui
  • Donc vous vous en foutez?
  • Oui
  • Je peux savoir pourquoi?
  • Il y a un bouchon sur la route et nous sommes en retard. Ça vous dérange?
  • Un peu, oui…

A la vitesse où je suis reparti, peut-être qu’il préférera le bouchon la prochaine fois.

Mais surtout ne pas oublier que le danger ce sont les cyclistes sans gilet jaune. Ou sans casque. Ou avec des écouteurs.

Voir Peter Gabriel et rentrer à vélo

Ce soir je vais voir le concert de Peter Gabriel à Zurich. Ayant pris congé demain, j’en profiterai pour rentrer à vélo par Andermatt et le col de la Furka. Certainement en deux étapes (280 km et 3400 m de dénivelé au total). Ce sera l’occasion de mettre à l’épreuve le système de porte bagages de Tailfin. C’est vraiment bien pensé et réalisé. Je ne me fais pas de souci 😉

Une sacoche de 20 litres, ça permet d’emmener trop de bagages…
A l’avant, la remarquable sacoche Route Werks.
Accès rapide aux éléments utiles.

Route du Grand St-Bernard: l’OFROU tient la solution pour les cyclistes

Sur le site de Rhône FM:

«Durant tous ces chantiers, le trafic se fera sur une seule voie. En cas de trafic sur trois voies, un tronçon sera supprimé et la circulation se fera sans perte de temps, selon l’OFROU.»

Cet axe est ce qui se fait de pire pour les personnes à vélo assez loin à la ronde. Mais si la fermeture d’une voie sur trois n’occasionne pas de perte de temps (normal, il reste une voie dans chaque sens) pendant les travaux, qu’est-ce qui empêche d’en condamner ensuite une en permanence entre Martigny et Sembrancher pour la réserver au trafic cycliste?

Une idée à l’office fédéral des routes (OFROU)?

Article original: Travaux prévus ces prochaines semaines sur la route du Grand St-Bernard | Rhône FM

Vent de face? Rien à battre

Retour à vélo ce soir, 25 km avec 30 km/h de vent de face avec des rafales à 40. Un type en vélo électrique “rapide” me dépasse, je sprinte quelques secondes pour lui prendre la roue et il me fait signe que non, il refuse… “C’est dangereux”.

OK, pas solidaire ni sympa, mais je peux l’entendre si tu n’as pas l’habitude.

Mais alors évite de te mettre en infraction en circulant sur un chemin interdit aux motorisés dont tu fais partie avec ton VAE “rapide”, espèce de tas de neige, comme on dit par chez nous (et c’est presqu’encore de saison).