Une sortie sympa au coude du Rhône dans les Follatères, le jour de Joseph. Une valeur sûre en toute saison.






Une vie de cycliste, avec et sans vélo.
Une sortie sympa au coude du Rhône dans les Follatères, le jour de Joseph. Une valeur sûre en toute saison.
Frédéric Moncassin : “Sur Milan-San Remo il y a 250 kilomètres de trop”
les Strade c’est le cyclisme moderne ! C’est le cyclisme où il se passe plein de choses : le matériel, la tactique, bien évidemment le physique, les bosses. Il se passe toujours quelque chose.
C’est mieux si ce n’est pas moi qui le dis. Mais il y a une course que tu pourrais regarder des heures et une autre ou le dernier quart d’heure suffit.
Lire l’article original: Frédéric Moncassin : “Sur Milan-San Remo il y a 250 kilomètres de trop”
Certains automobilistes dès qu’ils entendent le mot « cycliste »:
Les automobilistes:
Aussi les automobilistes:
«Un sentier, appelé par les locaux
sentier des pervenches
, qui se trouve environ 250 mètres plus haut que la plaine. En l’absence de panneaux, pour trouver ce sentier magnifique, grimpez sur le chemin raide qui va de Branson à Jeur Brûlée. Parvenus à l’altitude de 750 mètres environ, bifurquez à droite et suivez ce magnifique sentier.»
Mieux connu sous le nom de « Zag » par les vététistes depuis plus de 10 ans. A VTT quitter la route de Jeur Brûlée au bout du « plat » après Mayen Lotton. Prendre le sentier à gauche qui descend sur Branson, puis la première à gauche 😉
Article original: Fully: les Follatères, un paradis à découvrir en toutes…
Ce week-end, à l’occasion des « Strade Bianche », la « polémique » comme le vélo les adore, a enflé pour savoir si cette course méritait le titre de classique ou de monument du cyclisme. Pour la faire courte, je pense que l’on peut s’en foutre comme de l’an 40.
Personnellement j’ai davantage de plaisir à regarder une course de mouvement, qui met aux prises les principaux favoris dans la dernière heure de course qu’un pèlerinage de 300 km avant un sprint en côte, suivi d’un sprint à plat, comme à Milan – San Remo pour rester dans le même pays en parlant d’un « monument ».
Au Strade Bianche, il y a chaque année du spectacle et c’est le plus fort qui gagne. Ça me suffit.
Dimanche j’ai roulé avec le Trek X-Caliber, que javais failli “jeter” après une sortie humide en terrain hostile, raide et glissant: selle haute, petits pneus, pas de frein à l’avant…
Après purge et quelqes réglages (fourche un poil plus ferme, pneus à 2 bars) c’était un régal pour du XC “de plaine” le long du mont et retour par les fortifications du coude du Rhône (ça faisait un moment).
La sortie sur Ride with GPS:
Et sur Strava:
Certains automobilistes dès qu’ils entendent le mot « cycliste »:
Les automobilistes:
Aussi les automobilistes:
Ce week-end, à l’occasion des « Strade Bianche », la « polémique » comme le vélo les adore, a enflé pour savoir si cette course méritait le titre de classique ou de monument du cyclisme. Pour la faire courte, je pense que l’on peut s’en foutre comme de l’an 40.
Personnellement j’ai davantage de plaisir à regarder une course de mouvement, qui met aux prises les principaux favoris dans la dernière heure de course qu’un pèlerinage de 300 km avant un sprint en côte, suivi d’un sprint à plat, comme à Milan – San Remo pour rester dans le même pays en parlant d’un « monument ».
Au Strade Bianche, il y a chaque année du spectacle et c’est le plus fort qui gagne. Ça me suffit.
C’était la bonne nouvelle du Nouvelliste, le 26 février dernier. Sous le titre “Projet d’agglomération Coude du Rhône: les habitants de Martigny, Martigny-Combe et Fully appelés à participer” (article réservé aux abonnés), on apprend que le projet d’agglomération précité existe. Mieux: il va de l’avant après les craintes suscitées par le rejet de la version précédente. Les populations concernées peuvent donne leur avis sur les différents projets sur la page de l’agglo.
S’agissant des projets de mobilité cyclable, qui m’intéressent en premier lieu, voici une petite liste non exhaustive, avec les liens vers leur page sur le site de l’agglomération. J’ai fait mes commentaires directement sur chaque projet et les regroupe également ci-dessous.
Ce qu’en dit le projet: Un fort potentiel est à exploiter de cet axe qui manque aujourd’hui d’attractivité et qui doit être prolongé jusqu’au réseau MD interne de Martigny. Il est proposé une requalification qualitative de cet axe (mobilier urbain, arborisation, etc.) pour augmenter sa qualité et réduire la perception de la distance.
Ce que j’en pense: la qualité de cette piste cyclable est globalement très bonne et je l’ai déjà écrit en… 2009. Mais l’absence d’entretien (débouché de la gravière pas entretenu, piste sale malgré des demandes répétées à la commune de Martigny, pas de déneigement en hiver) volontaire et assumé la rend moins attractive et empêche qui le voudrait de renoncer totalement à son auto. Ce ne sont pas des arbres ou du mobilier qui vont améliorer cela, mais ils ne vont bien sûr pas déranger non plus s’ils sont bien placés.
De plus, la construction d’un fast-food n’a pas amélioré la sécurité à l’entrée de la ville et là il y a beaucoup à améliorer, notamment pour rejoindre la gare CFF. Pour ce faire, il serait certainement plus judicieux de prévoir un accès via la STEP (et aussi à travers la campagne de Fully-Martigny) pour un accès rapide et sécurité par l’arrière de la gare CFF.
Comme pour les autres points, le délai prévu est long, trop long: entre 2024 et 2028 pour une priorité “A”.
Ce qu’en dit le projet: Il est prévu d’aménager une rue cyclable (aménagement validé par l’OFROU à partir du 1er janvier 2020) afin de permettre une circulation sûre et rapide des cyclistes. Les voitures sont autorisées à y circuler, mais les vélos ont la priorité (signalisation et marquage ad hoc).
Ce que j’en pense: que du bien évidemment, depuis le temps que je le réclame… Un bref “dossier” a d’ailleurs été fourni à la commune de Fully l’été dernier et un autre habitant a déjà développé un concept global de circulation cyclable pour tout le territoire de Fully et pour tous les types de pratiques.
Pour revenir à cette “vélorue” en rive droite du canal, elle semble tomber sous le sens. Axe motorisé prioritaire en rive gauche et son pendant “mobilité douce et active” en rive droite sur cet axe emprunté par les écoliers tous les jours.
Le délai (“avant 2024”) pour quelques changements de panneaux et coups de peinture semble bien lointain.
Ce qu’en dit le projet: La liaison entre les villages de Charrat et Fully est très routière. La route cantonale RC73 ne dispose d’aucun aménagement cyclable et la limitation de vitesse (60km/h) la rend inconfortable pour les déplacements à vélo, voire dangereuse. Conformément au plan directeur vélo de Fully, il est ainsi proposé de mettre en œuvre une véritable liaison en site propre pour les vélos afin de relier Charrat.
Ce que j’en pense: Encore une fois, que du bien pour une demande qui date de plus de dix ans déjà. Il n’existe même pas de trottoir continu sur ce tronçon qui dessert la gare CFF. Une “route de la peur” où personne ne laisse son enfant seul à vélo. Pour un bref historique du ping-pong commune-canton, c’est par ici. Et encore une fois, il faudra attendre au mieux la période 2024–2028 pour que cela bouge. Tout cela pour un type de mesure qui figurait en 2013 et noir sur blanc au programme d’un conseiller d’Etat qui quitte le gouvernement cette année.
Ce qu’en dit le projet: L’objectif est d’aménager un cheminement modes doux entre les deux localités pour les déplacements quotidiens et de loisirs, les distances en jeu étant tout à fait adaptées au vélo (ou au vélo électrique considérant la topographie) mais avec un axe routier national (N21) pas du tout adapté aux modes doux (>15’000 vhc/j).
Ce que j’en pense: là l’état actuel n’est pas une “route de la mort”, mais un outil de dissuasion massive du cyclotourisme au pays du Saint-Bernard. Ce passage obligé pour rejoindre Champex, Orsières, le Grand-Saint-Bernard, Verbier, les cols des Planches et du Lein sur leurs versants au sud est tellement dangereux et désagréable qu’il faudrait songer à offrir le train aux cyclistes pour leur témoigner de notre bienvenue chez nous.
Sans parler, plus loin, du passage des Trappistes ou de la catastrophique, mais pourtant toute récente traversée de Sembrancher. Bref, c’est complètement nul et il est bien plus urgent de corriger cela que d’attendre la période 2028–2032 pour cette réalisation.
Ce qu’en dit le projet: Il est prévu d’aménager la route agricole qui longe la route cantonale RCT9 pour disposer d’une liaison directe entre Martigny et Vernayaz pour les déplacements pendulaires. Il s’agit principalement de régulariser le statut du vélo sur cet axe agricole (cohabitation avec le trafic agricole) et de régler les questions de raccords avec la route cantonale à l’Ouest (côté Vernayaz) et avec le (futur) giratoire d’Ottan à l’Est (côté Martigny). Calendrier: 2028–2032.
Ce que j’en pense: on parle ici d’une route existante (il y en a d’ailleurs une de chaque côté de la route cantonale et elles ne sont pas réservées à la circulation des véhicules agricoles) et je ne vois pas ce qui empêche de “régulariser le statut du vélo”, qui y est déjà autorisé, avant 2028–2032. Ce délai est un gag.
Ce qu’en dit le projet: Aujourd’hui, l’axe cantonal RCT9 reliant Martigny et Charrat dispose de bandes cyclables. L’objectif est de disposer d’un aménagement cyclable en site propre pour sécuriser et favoriser les déplacements pendulaires (itinéraire direct) entre les deux localités depuis la fin de la zone à bâtir de Martigny jusqu’à hauteur de la gare de Charrat.
Ce que j’en pense: cet aménagement sera bien évidemment le bienvenu, même si bien tardif, comme les autres réalisations projetées. Et l’on pourrait par exemple “déclasser” la route des Indes en faveur du trafic agricole et cyclable. Ce ne sont pas les autres moyens de rejoindre Charrat qui manquent.
Il faut bien sûr saluer l’effort de l’agglomération pour un développement cohérent d’une mobilité plus active. Prises individuellement toutes les mesures sont excellentes et de nature à améliorer la situation des cyclistes et des piétons. Mais l’ensemble reste tout de même timide et peu ambitieux, notamment dans les délais de réalisation. Ce qui me déçoit un peu, ce sont tous les projets qui ne figurent pas dans la liste, car ceux qui sont évoqués plus haut sont frappés du coin du bon sens et n’ont déjà que trop attendu.
Je songe ici à:
une liaison Fully-Saxon;
un balisage cohérent des berges du Rhône, avec des indicateurs en direction des villages, des commerces, des points d’eau.
davantage d’options pour les liaisons entre les villages, partout en plaine;
des indicateurs de direction et de temps destinés au trafic cycliste, aussi sur les routes ordinaires;
la prise en compte sur toutes les routes, à leur construction et à leur rénovation, du trafic cyclable. Cela n’a pas été le cas sur la route du canal à Fully, ni sur les ponts entre Fully et Charrat, ni entre Fully et Saxon.
Heureuse exception dans la région, le pont Saillon-Saxon “rattrapé” par le parlement cantonal, mais qui ne débouchera dans l’immédiat sur rien, ni en direction de Saillon, ni vers Saxon.
Autre sujet 😉
D’ici là, n’hésitez pas à aller consulter les projets qui vous intéressent et à donner votre avis puisqu’on vous le demande. A bientôt et n’oubliez pas d’aller vous aérer à vélo!
Dans la précédente newsletter j’expliquais en quoi le vélo en hiver ne devait pas rimer avec galère.
Aujourd’hui j’ai surtout envie de vous dire que ça n’est que du plaisir…
En vacances à Ovronnaz, l’été j’ai souvent pesté contre le “nivelage” des chemins de promenade (franchement on ne peut plus dire randonnée) de la station, élargis à 2m et couverts de copeaux. Pour le VTT, on connaît plus sympa à rouler.
Mais en hiver, c’est une merveille. Je ne suis pas un grand fan du ski de fond, que je pratique avec parcimonie. Je trouve cela rude, épuisant, certainement en raison d’une technique défaillante et d’un équipement perfectible. Cela me fait prendre l’air, mais je mentirais en disant que je m’éclate.
A VTT dans la neige, c’est tout le contraire. Les chemins de randonnée hivernale sont bien damés, larges et avec une neige dans laquelle on ne s’enfonce pas trop (cela a malheureusement changé ces derniers jours avec les températures printanières de cette mi-février 2021), moyennant quelques réglages:
Privilégiez des pneus de bonne dimension (2,3“ – 2,7”) et pas trop gonflés (0,8 – 1,5 bar selon la dureté du revêtement). Vous ne risquez pas de taper la jante sur la neige et cela vous assurera une bonne traction à la montée, un freinage consistant à la descente, tout en pouvant vous amuser à laisser glisser votre vélo et perfectionner votre science du contrebraquage.
Réglez vos suspensions un peu plus “souples” que sur un terrain sec. Les obstacles sont certes rares, mais cela vous évitera d’être trop brusque et de vous enfoncer violemment dans une neige soudain trop molle.
Cela vous servira aussi à trouver le bon équilibre entre force et “moulinage” à la montée, le principal étant de conserver du “grip” en toute circonstance et cela demande parfois une bonne lecture de la surface et une adaptation de son style de pédalage.
Pour les vêtements, comme pour toute sortie en montagne l’idéal est d’avoir juste un peu froid en partant, car vous allez vite avoir plus chaud. Personnellement, j’ai mes petits gants légers, un collant, un sous-vêtement long et une veste de vélo d’hiver. Un bonnet sous le casque et mes increvables chaussures d’hiver (un vieux modèle Northwave) et c’est à peu près tout. Une veste chaude dans le sac pour la descente, parfois une paire de gants de ski.
Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas vraiment plus difficile qu’en été. Cela roule un peu moins bien à la montée, sans être dramatique, c’est tout. A la descente, tant que l’on a affaire à de la neige et pas à de la glace, c’est plus amusant que difficile. Pas de chocs, juste un peu de glisse à maîtriser, d’éventuelles chutes amorties par un doux tapis…
Les marcheurs, parfois prompts à rouspéter en été, sont de bonne humeur et plutôt admiratifs (il ne savent pas que c’est facile ;-).
Avec toujours une même question: “Vous avez des pneus spéciaux? Des clous?”
-> La réponse est non.
Un bon pneu ”all mountain“ avec du crampon et une gomme pas trop dure, associé au gonflage modéré vous assure d’un ”grip” de malade. Au point que je suis par endroits plus rapide sur la neige qu’en été.
Alors, si en plaine, ça peut être galère de circuler à vélo en hiver, à la montagne, il faut le faire.
La carte de la sortie, ajoutée après une demande en commentaire, est par ici, sur Ride with GPS.
Sur son nouveau site internet, Pro Vélo Valais distille plusieurs conseils, dont ceux pour le vélo par température froide et le vélo sous la pluie. Avec ça, vous devriez être paré.
A lire dans Velojournal (en allemand): les CFF étendent l’obligation de réservation pour les vélos à tous les trains Inter et Eurocity.
Selon les CFF, environ 80 000 tickets journaliers pour vélo ont été vendus au cours de l’année de la pandémie, rien qu’en juillet 2020. Sur les axes principaux Zurich-Coir et Berne-Brigue, les CFF ont transporté jusqu’à 15 000 vélos en auto-chargement, selon les CFF. Pour éviter les goulets d’étranglement comme l’été dernier, les CFF ont introduit des mesures.
Parmi les mesures, on pouvait s’attendre à davantage de place pour les vélos. Mais non. Il faudra réserver. Et ajouter 5.- au 14.- d’une carte journalière vélo.
Un cycliste genevois a adressé une lettre ouverte à Vincent Ducrot, le patron des CFF à ce sujet.
Il est urgent de faire évoluer notre mobilité pour lutter contre le réchauffement climatique, et ce n’est pas en décourageant certains usagers des transports publics de s’adonner à une pratique sportive bonne pour la santé et neutre pour l’environnement qu’on y parviendra !
Transporter sans délai davantage de vélos dans chaque train est possible, sans nous pourrir la vie ni nous faire payer plus !
L’intermodalité doit être un gros mot chez les CFF.
Déneiger les trottoirs ET les pistes et bandes cyclables, c’est possible, épisode 1022…
Compétition: le final du Tour des Stations depuis votre salon.
La peinture n’est pas une infrastructure. Episode 1023.
Du style, du style et du style…
Bonne fin de semaine à tous!