La ville idéale de Mme Miauton

Une cité vidée de ses habitants pour faire rouler des bagnoles. Mais qui sera dedans?

«le combat continue avec les 30 km/h plus ou moins généralisés, avec les pistes cyclables, avec les dernières zones de stationnement remplacées par des terrasses de bistrot souvent désertes, avec de multiples chicanes installées sur la chaussée, avec les piétons prioritaires qui traversent sans regarder à droite ni à gauche, le nez dans leur téléphone portable, avec les trottinettes qui déboulent aux carrefours presque sous les roues des automobiles…»

Tout l’article est à l’avenant. Un ramassis d’âneries tirées du monde d’hier. Quelqu’un pour lui rappeler qu’avant l’automobile, la rue servait à tout le monde?

Article original: 9 millions d’habitants et 5 millions de voitures – Le Temps

Les vrais écolos et défenseurs des travailleurs… (non)

«On peut le dire, nous sommes les vrais écolos.»

Venant de l’UDC Jean-Luc Addor, cela m’a fait bien rire. Le parti qui vote systématiquement contre toute avancée environnementale, pour davantage d’autoroutes, une essence moins chère, moins de radars et de zones 30 km/h. Et je ne sais pas pourquoi j’ai ri, car ce n’est pas drôle.

Dans le même article:

«il faut mettre en place une politique nataliste et former plus, notamment dans le bâtiment et le personnel médical. Il faut rendre ces professions attractives.»

Dit celui dont le collègue de parti Fauchère s’opposait à une «prime COVID» pour le personnel soignant sur les rotules, car ils ne faisaient «que leur travail». Un parti qui s’est par ailleurs opposé à l’initiative des soins infirmiers.

«Les vrais défenseurs des travailleurs, c’est nous.»

Dit celui dont le parti se plaint des conventions collectives de travail, d’un marché trop régulé et dont les membres éminents et milliardaires refusent de revenir à la semaine de 42 heures.

Mais sinon, il faut les croire sur parole.

Article original: L’immigration, un atout ou un phénomène incontrôlé? Le face-à-face entre Jean-Luc Addor et Paola Riva Gapany

Les caisses maladie surprises que l’on suive leurs conseils…

Forte augmentation des primes des caisses maladie en 2024. Parmi les causes:

Outre l’augmentation des coûts en 2024, les caisses maladie notent qu’ils doivent rattraper un retard pour une raison que peu d’experts avaient anticipée. Face à la hausse de 6,6% de l’an dernier, les assurées et assurés suisses, jusqu’ici très fidèles à leur caisse, n’ont plus hésité à en changer dans leur quête d’une prime meilleure marché. Un quart d’entre eux l’ont fait l’automne dernier, contre environ 10% d’ordinaire. Le corollaire? Les primes 2023 n’ont pas couvert les coûts.

On nous conseille CHAQUE ANNÉE et depuis longtemps de changer de caisse pour limiter la hausse des primes. Et quand on suit le conseil, les caisses ne l’anticipent pas? C’est quel niveau de foutage de gueule là?

Pour ma part, un changement de caisse signifie trois changements de caisse chaque année, car avec mes enfants nous sommes dans trois classes d’âge différentes, avec tout le bazar administratif que cela implique. Alors rien que pour éviter ce petchi chaque automne et même si cela ne changerait peut être rien à la hausse des primes, la caisse unique, c’est OUI.

Article original: Les primes maladie 2024 bondiront de 8,7% en moyenne, forte hausse en Suisse romande – Le Temps

L’iPhone 15 adopte le connecteur USB-C, mais plusieurs questions demeurent – Le Temps

«En imposant aux utilisateurs d’iPhone un port propriétaire, Apple a sans doute réussi à retenir ainsi certains clients, et à éviter qu’ils ne passent à des téléphones de Samsung ou LG, tournant avec Android.»

Pas mal d’âneries dans cet article tout de même. Un bout câble empêcherait de “switcher” d’un système à une autre… Bof.

Et on en parle de la m…. de micro USB encore présent sur nombre d’appareils et dont on ne sait jamais dans quel sens le brancher (et qui m’oblige à sortir mes lunettes)?

Article original: L’iPhone 15 adopte le connecteur USB-C, mais plusieurs questions demeurent – Le Temps


Lac de Garde – Aller-retour

Après l’expérience assez folle et incroyable des 24h Thömus avec ses 460km et quelque 5500m de dénivelé entre Berne et le lac de Garde, j’ai entamé lundi mon retour en Suisse. En cinq jours cette fois, et avec un peu plus de bagages.

L’étape de lundi entre Lazise et Bolzano, qui devait me permettre de “récupérer” s’est avérée plus difficile que prévu. Plus longue et avec davantage de dénivelé que ce que j’avais imaginé, mais c’est surtout la chaleur étouffante avec 34 degrés à l’ombre… sans ombre. La longue piste cyclable qui remonte la vallée de l’Adige est toutefois assez remarquable, même si parfois un peu tortueuse et demandeuse en “relances”.

Heureusement, le vent était favorable, sinon j’aurais vraiment fini sur les rotules.

Aujourd’hui, si tout va bien je dormirai dans le val Müstair après avoir franchi le col du Stelvio. Le fameux.