La route des Rives… et les autres

IMG_0436 - Grande.jpeg Jolie sortie dimanche dernier sur un parcours assez classique pour moi: Fully – Les Giettes – Champéry par la route des Rives. Cette dernière, une route forestière plus ou moins bien revêtue, est vraiment sympa, pas trop raide, et spectaculaire au pied des Dents-du-Midi.

Un bon souvenir qui a contrasté dès le retour au boulot avec le passage par la route de Chippis à Sion: un automobiliste qui tente de forcer le passage au premier rétrécissement “arrêt de bus” où la bande cyclable disparaît (spécialité valaisanne depuis quelques années sur les routes cantonales) et un autre qui veut me faire l’intérieur à l’entrée rond-point plus loin, coup de klaxon en prime, car j’ai osé lui indiquer de rester derrière moi.

Je dis souvent que le problème, ce ne sont pas les cyclistes, motocyclistes, piétons ou autres automobilistes, mais bien les gens. Et certaines d’entre elles font vraiment n’importe quoi.

Mais la routes des Rives, c’était bien 😉

Obsidian et publication sur mon blog

Ce la fonctionne vraiment bien avec le plugin pour WordPress, avec publication des images également. C’est très agréable de pouvoir publier certains de mes notes directement.

Aussi sur micro.blog (sauf pour les images, qui doivent d’abord être publiées en ligne) et je n’ai plus vraiment besoin d’autre éditeur de texte pour cela. Je garde Drafts comme première “inbox” pour les premiers bouts de texte et la capture d’extraits d’articles depuis d’autres sites internet (navigateur Safari seulement), mais pour le reste plus vraiment besoin d’iA Writer ou Ulysses.

Quitter la prison dorée des réseaux sociaux demande des efforts…

Pour être franc, il n’y a pas de plateforme sociale centralisée éthique sous le capitalisme. Ni les plateformes que nous avons aujourd’hui, ni celles qui pourraient voir le jour demain.

Lorsque nous essayons de quitter leurs jardins clos, il devient plus difficile de rester en contact avec les personnes que nous aimons. Avons-nous la capacité et l’énergie d’essayer de combler ce fossé par nous-mêmes?

Article original en anglais: How social networks prey on our longing to be known (Comment les réseaux sociaux exploitent notre désir d’être connus)

Par le passé, alors que je travaillais encore comme journaliste, j’ai souvent voulu expérimenter les nouveautés (le Twitter des débuts, les blogs WordPress, Blogger, Pinterest, Facebook, Flickr pour les plus célèbres) et créé des comptes sur de nombreuses plateformes, avant de les fermer ces dernières années.

Au revoir Facebook, Twitter, Flickr, Linkedin, Youtube et Instagram parmi d’autres. Certaines ont été remplacées par des pendants plus libres: Pixelfed pour les images, Peertube pour les vidéos et Mastodon aussi bien sûr. Mais je garde surtout mes blogs, comme bikinvalais ou joakim.faiss.com et cette petite expérience avec Listed, qui me permet de publier directement depuis le logiciel de notes Standard Notes.

Avec d’autre plateformes, je pense ici à Whats’app, c’est plus compliqué et la phrase “lorsque nous essayons de quitter leurs jardins clos, il devient plus difficile de rester en contact avec les personnes que nous aimons”, résonne en plein. Certes, une parti de ma famille a basculé sur Signal. Mais pour les autres, les clubs sportifs et autres groupes d’amis, c’est plus difficile. On peut essayer de les inciter à changer discrètement, mais sans trop insister non plus. Qui suis-je pour exiger et poser des ultimatums?

Strava, le jardin des sportifs

Et puis il y en a d’autres où c’est possible, mais difficile, justement en raison de “notre désir d’être connus”. Je pense ici à Strava, une plateforme qui est devenue un vrai réseau social de sportifs et personnes actives. J’y suis depuis plus de dix ans et m’y étais inscrit, car c’était d’abord un carnet d’entraînement bien pratique qui tenait à jour mes progrès et performances sur des parcours “témoin”. Plus besoin de noter ses progrès et meilleurs temps dans un carnet ou une feuille de calcul. Strava faisait tout cela tout seul. Et comparait avec d’autres sportifs passés au même endroit. Avec un classement. Votre liste de performances dans le top 10 ou les KOMs (King of the mountain) vous posait là, bien visible aux yeux de vos “amis” pouvant vous féliciter par la distribution de “kudos”. Alors que je coordonnais la petite équipe de rédacteurs du magazine disparu “Vélo Romand” je voulais certainement aussi montrer que je “roulais” et que je m’estimais légitime à écrire sur le vélo.

Bref, Strava ne fait pas exception. Tous les ingrédients pour une utilisation addictive sont réunis: partage de ses activités, de sa vie, recherche de “likes”, notifications et difficulté à quitter une “communauté” de centaines de personnes construite au fil des ans par cette compétition permanente avec vous-même, vos “amis” et des inconnus. Le tout permet à la plateforme de récolter des données, énormément de données, vos données, et de le vendre.

Quitter Strava en “strävant” ?

J’ai souvent songé à quitter Strava, avant d’y renoncer et d’y redoubler d’activité, pour toutes les raisons qui font que cela est difficile d’y renoncer. Pensez donc, quatre pages de KOMs et plus de 20 de “Top 10”! Quel palmarès au vu de tous.

C’est oublier ce que je répète souvent: une compétition, c’est tout le monde au départ, avec un dossard, le même jour, dans les mêmes conditions. Mais il est tout de même difficile de renoncer à cette flatterie de l’ego que représente un KOM, même acquis par une tempête de vent dans le dos…

Ces derniers jours, j’ai passé toutes mes activités, quelques milliers, en “privé”. Cela m’a exclu des classements publics et le plus dur est certainement fait avant de boucler mon compte. “Strava” vient du suédois “sträva”, qui signifie “s’efforcer de, lutter, se battre” et implique un certain effort. Même pour y renoncer.

Cette fois, je crois que c’est en bonne voie.

L’UDC demande le retrait de la Suisse du Conseil de l’Europe

> «Dans une réaction courroucée au verdict de la Cour européenne des droits de l’homme, l’UDC exige que la Suisse sorte du Conseil de l’Europe. «Les juges de Strasbourg sont les marionnettes des activistes.»

Les “activistes” qui sont 👉 [2500 femmes de plus de 64 ans](https://ainees-climat.ch/ueber-uns/). Il n’y a plus de jeunesse…

Article original: [L’UDC demande le retrait de la Suisse du Conseil de l’Europe – Le Temps](https://www.letemps.ch/suisse/l-udc-demande-le-retrait-de-la-suisse-du-conseil-de-l-europe)

«J’ai besoin de frapper quelque chose»: les politiciens neuchâtelois réagissent aux propos d’un jeune UDC

[…] le principal intéressé a expliqué que «son identité a, selon lui, été usurpée.»

Mais aussi:

Avec un compte anonyme, aujourd’hui supprimé, ce candidat au Conseil général de la capitale cantonale aurait lancé des appels à la haine et à la violence.

Usurper d’une identité anonyme pour nuire à la personne en question, c’est tout de même assez recherché comme stratagème…

Article original: «J’ai besoin de frapper quelque chose»: les politiciens neuchâtelois réagissent aux propos d’un jeune UDC

En plein bouchons de Pâques, comment lutter contre les embouteillages?

> «découvrez quelques-unes des mesures les plus sérieusement envisagées pour lutter contre les surcharges de trafic en Suisse.»

Rien sur la mesure la plus simple et efficace, moins prendre la voiture?

Article original: [En plein bouchons de Pâques, comment lutter contre les embouteillages en Suisse? – rts.ch – Dialogue](https://www.rts.ch/info/dialogue/2024/article/en-plein-bouchons-de-paques-comment-lutter-contre-les-embouteillages-en-suisse-28452072.html)

Bovernier: délit de chauffard

Le 24 mars 2024, un contrôle de vitesse a été mené par les agents de la Police cantonale sur route du Grand-St-Bernard à Bovernier. Peu avant 18 heures, le radar a enregistré un automobiliste qui roulait à 144 km/h sur le tronçon limité à 80 km/h.

La route où les cyclistes sont « protégés » par une ligne discontinue de peinture jaune… Tout va bien.

Article original: Bovernier : délit de chauffard – Police cantonale valaisanne

Beudon

Le domaine de Beudon, avec son vignoble, se trouve au levant de la commune de Fully, dans le Valais suisse et se situe placé à la limite entre le massif cristallin et le calcaire. Grâce aux grandes diversités pédologique et microclimatique, il est particulièrement riche en espèces végétales et animales (on y trouve, par exemple, la plus grande diversité de papillons de Suisse).