Qui pour défendre les véritables victimes de la terreur?

Il s’agit de la pire fusillade de masse de l’histoire de la Suède. La semaine dernière, dix personnes ont été tuées par balle et de nombreuses autres blessées avant que le tireur ne se suicide.

Le suspect, un homme blanc de 35 ans, a d’abord été décrit par les autorités comme un «loup solitaire».

Il est pourtant difficile de croire que la cible de cette violence n’était pas politique.

Le Campus Risbergska, où la fusillade a eu lieu, est un centre d’éducation pour adultes, dont beaucoup étaient inscrits à un programme linguistique appelé «Suédois pour immigrants». Ce centre est un vestige de l’ancien vaste réseau public national d’institutions bien financées pour la formation continue et les programmes extrascolaires destinés à aider les personnes récemment arrivées à s’assimiler.

En 1989, j’ai moi-même travaillé comme interprète Suédois-Français, dans un de ces centres, à Nässjö, une petite ville au sud du pays. J’avais d’ailleurs trouvé assez remarquable cette offre pour faciliter l’intégration des personnes fuyant leur pays d’origine.

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Lu: Polcirkeln by Liza Marklund 📚

Lecture en suédois pour entretenir cette langue, celle de ma mère, et me replonger dans l’ambiance assez particulière du nord de la Suède (c’est très au Nord…). Le bouquin lui même n’est à mon avis pas le meilleur de Liza Marklund. Beaucoup de descriptions, peu d’action et une fin un peu “facile” et rapide.

À Stockholm, mais pas sans téléphone…

Nous venons de passer deux jours dans la capitale suédoise avec mon fils et je ne sais pas s’il est possible de s’y mouvoir et y vivre sans smartphone et carte de crédit (ou de débit).
Sans smartphone, impossible d’acheter un billet de musée (ou de le présenter si vous l’avez acheté depuis un ordinateur). Compliqué aussi d’acheter un billet de train ou de bus. Le tout dans des applications séparées, sans parler des trottinettes électriques en libre service, des commerces ou restaurants.
Alors, comme je dispose d’un smartphone et que je sais à peu près m’en servir, tout va bien. Mais je me dis que cela ne doit pas être évident pour tout le monde. Et que cela pouvait être bien plus simple avant, même s’il fallait penser à changer de l’argent.

Emmener son vélo dans le train, ce n’est pas gagné…

Je suis très motivé à rallier la Suède, où vit ma sœur, à vélo cet été, mais je souhaite traverser l’Allemagne en train pour gagner un peu de temps. Je parle donc ici d’une pratique “touristique” et non du trajet pendulaire quotidien, pour lequel on peut raisonnablement envisager de disposer de deux vélos, un à la gare de départ, l’autre à l’arrivée, pour peu que le stationnement soit facile d’accès et confortable.

Mais pour les vacances, c’est peu dire qu’il est très compliqué de réserver une place dans un train international, de nuit en l’occurrence (le Nightjet des Chemins de fer autrichiens, ÖBB), en emmenant son vélo.

  • Sur le site internet, les informations sont en l’espèce très lacunaires et j’ai dû interpeller les ÖBB sur Twitter pour qu’ils me répondent (très rapidement et de manière claire en l’occurrence) que le train en question ne partant pas d’Autriche, cette réservation n’était pas possible sur leur site. On peut pour les personnes, mais pas les vélos, c’est assez subtil…
  • Je devais m’adresser à la compagnie exploitant la ligne, la Deutsche Bahn (DB). Après quelques recherches sur le site de cette dernière, il s’avère que les réservations de vélos ne sont pas possibles sur les lignes internationales. Vous réservez pour vous, tout fonctionne, ajoutez un vélo et paf, plus rien n’est possible.
  • J’ai bien essayé de “feinter” en indiquant une gare allemande comme gare de départ. Là, c’était possible, mais toutes les places “vélo” étaient occupées, trois mois à l’avance, un lundi soir. Un peu louche…

De guerre lasse, je me suis rendu au guichet des CFF à Sion où une très aimable employée a réussi, non sans mal, à faire le nécessaire.

En résumé:

  • Ce train de nuit comprend une partie avec des wagons couchettes et une autre avec des wagons “places assises”.
  • Seule cette partie peut transporter des vélos et, subtilité supplémentaire, la partie “couchette” et la partie “place assises” répondent à deux numéros de train différents, même s’il s’agit du même train.
  • Résultat: impossible à réserver depuis chez si vous ne le savez pas. Et même en le sachant, je ne suis pas certain de vouloir essayer, des fois que ces deux trains “différents n’iraient finalement pas au même endroit…

Bref, c’est beaucoup plus compliqué que l’avion. Avec ce dernier, il faut certes emballer son vélo, mais même ce genre de bagage n’est pas accepté dans tous les trains. Bref, il y a encore du boulot. Et là, je ne vous parle que d’un seul train. Je vous passe le retour en Suisse avec cinq ou six changements, les détails à vérifier et les réservations à faire le cas échéant, quand il est possible d’emmener son vélo… J’ai abdiqué, je rentre en avion.

Les prix:

Aller

  • Saxon-Bâle avec 1/2 tarif: 48.- CHF
  • Carte journalière vélo: 14.-
  • Bâle-Hambourg en couchette: 105.-
  • Bâle-Hambourg, place vélo: 20.-
  • Total: 187.-

Retour

  • Stockholm-Genève en avion: 45.- €
  • Transport vélo: 52.- €
  • Genève-Aéroport-Saxon avec 1/2 tarif: 24.- CHF
  • Carte journalière vélo: 14.-
  • Total: 135.-

Reste à voir à combien j’estime le privilège de pouvoir pédaler de Hambourg à Uppsala… Peu importe, je me réjouis!

Éric Zemmour veut supprimer le permis à points et interdire les 30 km/h en ville

«Il y a des pays comme la Suisse, la Suède, la Finlande qui n’ont pas de permis à points et ils ont moins d’accidents que nous, moins de morts sur la route»

En Suisse c’est aussi 120 sur autoroute, 80 hors localité et toujours plus souvent 30 km/h en ville… En Suède, 110 sur autoroute, parfois 120 et 70 km/h hors localité. Parfois davantage sur des types de routes bien précis, par exemple avec une barrière centrale.

Article original: Éric Zemmour veut supprimer le permis à points et interdire les 30 km/h en ville