Sauvons le bâtiment de la Société agricole de Fully

J’ai signé la pétition «Sauvons notre patrimoine fulliérain», pour préserver le bâtiment de la Société d’Agriculture, aujourd’hui menacé par un projet immobilier. Si le développement urbain est nécessaire à l’évolution de notre village, il ne doit pas se faire au détriment de notre patrimoine remarquable.

Ce bâtiment en fait partie et marque l’arrivée à Vers-l’Eglise depuis Charrat ou Châtaignier. Réaffecté, il peut encore servir aux générations futures en faisant le lien avec l’histoire du village et de la commune agricole.

Ce bâtiment incarne l’héritage agricole, social et patrimonial de notre village. Témoin silencieux de notre passé, il reflète la mémoire collective et l’engagement de celles et ceux qui ont façonné le territoire fullierain, il s’agit de nos parents, grands-parents, arrières-grand parents, … Sa préservation est essentielle pour en transmettre l’identité et les valeurs aux générations futures.

Cette pétition sera soumise aux autorités communales, dans le but d’obtenir l’inscription officielle du bâtiment au patrimoine.

05 façades ouest.

“Attaque sournoise en Valais contre le temps partiel”

Par 64 voix à 61 et une abstention, le Grand Conseil valaisan a décidé mardi d’accepter un postulat pour réduire les subsides d’assurance-maladie aux personnes qui travaillent à temps partiel. Cette mesure était proposée par un élu de l’UDC et des élus du Centre.

Si je comprends bien les chantres de la famille «traditionnelle» que sont l’UDC et Le Centre, la mère au foyer qui ne travaille pas du tout réduirait à néant le droit aux subsides de sa famille?

 

Automobile: le retour du bon sens et des boutons?

Pas besoin d’avoir fait de grandes études pour comprendre que des boutons physiques sont plus simples à manipuler sans quitter la route des yeux qu’un écran toujours plus présent. Le retour du bon sens?

Les extraits ci-dessous de Wired ont été traduits avec DeepL

Les systèmes d’info-divertissement embarqués réduisent les temps de réaction au volant plus que la consommation d’alcool et de stupéfiants, selon les chercheurs du cabinet britannique indépendant TRL. L’étude, réalisée il y a cinq ans à la demande de l’organisation caritative de sécurité routière IAM RoadSmart, a révélé que l’utilisation tactile d’Apple CarPlay avait le plus grand impact négatif sur les réactions des conducteurs face aux dangers. Les temps de réaction étaient près de cinq fois inférieurs à ceux d’un conducteur en état d’ébriété, et près de trois fois inférieurs à ceux d’un conducteur sous l’emprise du cannabis.

Bref, Monsieur l’agent, je roule bourré, mais ma voiture n’a pas d’écran, c’est bon?

Une étude menée par le magazine automobile suédois Vi Bilägare en 2022 a montré que les boutons physiques sont beaucoup moins longs à utiliser que les écrans tactiles. En utilisant un mélange de voitures anciennes et récentes, le magazine a constaté que le véhicule le plus facile à modifier était la Volvo V70 de 2005, truffée de boutons et dépourvue d’écrans. Une série d’opérations telles que l’augmentation de la température de l’habitacle, le réglage de la radio et la réduction de l’éclairage des instruments pouvaient être effectuées en moins de 10 secondes dans la vieille Volvo, et ce en gardant les yeux baissés au minimum. En revanche, les mêmes tâches sur un SUV compact MG Marvel R électrique prenaient 45 secondes, ce qui nécessitait un temps de déplacement précieux pour parcourir les menus imbriqués.

Un écran, c’est plus long à manipuler au volant, plus dangereux, mais moins cher pour les fabricants. Pas sûr que le bons sens l’emporte, donc.

Article original: Rejoice! Carmakers Are Embracing Physical Buttons Again | WIRED

Pourquoi lire Le Nouvelliste quand on a Facebook?

La presse souffre de la concurrence des réseaux sociaux, nous dit-on régulièrement. Et c’est sûrement vrai. C’est pourquoi je m’interroge quand mon quotidien régional, Le Nouvelliste, assure une promotion sans relâche de Facebook.

Dernier exemple en date, parce que le sujet m’intéresse depuis longtemps: l’élargissement des zones 30 km/h de la capitale cantonale, Sion, à 30 km/h. Je passe rapidement sur le traitement habituel : journalisme de porte-voix, où je tends simplement le micro aux promoteurs et ensuite aux détracteurs, sans m’intéresser moi-même au fond du sujet. Ce ne sont pourtant pas les exemples (Lyon, Bologne, qui, après un an de mise en œuvre de la limitation à 30 km/h, a enregistré une réduction de 50 % des décès sur la route et où, pour la première fois depuis 1991, aucun décès de piéton n’a été signalé. Les accidents ont diminué de 13 % et les blessures graves de 38 %) ni les études et articles documentés qui manquent sur le sujet (30 km/h et effets sur le commerce urbain). Rappeler quelques faits aurait fait du bien à cet article.

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Mais revenons à Facebook, où le Nouvelliste partage les liens vers ses articles. Celui consacré à l’élargissement des zones 30 km/h à Sion y récolte plus de 200 commentaires. Comme toujours, ce ne sont pas les plus virulents qui sont les mieux documentés et cela ne vole pas toujours très haut. Cela n’empêche pas Le Nouvelliste de consacrer un nouvel article sur les commentaires des gens sur Facebook, le sujet faisant «débat sur les réseaux sociaux». Déjà, il aurait été plus correct d’écrire Facebook plutôt que «réseaux sociaux», car c’est la seule plateforme citée. Donc, si je résume, Le Nouvelliste publie un article qui suscite des commentaires sur Facebook, puis écrit un article sur ces mêmes commentaires (il oublie même les sept commentaires, d’ailleurs plus pondérés, sur son propre site internet), incitant encore les lecteurs à se rendre sur Facebook.

C’est vraiment cela que je ne comprends pas. Si Le Nouvelliste voulait que l’on se rende directement sur Facebook plutôt que sur son site, il ne s’y prendrait pas autrement. Et si je suis abonné au Nouvelliste, entre autres sources d’information, c’est que j’accorde encore une certaine crédibilité à la presse «traditionnelle». Mais, si, en m’éloignant des «réseaux sociaux», dont Facebook, j’y retrouve les mêmes débilités, j’y vois toujours moins d’intérêt.

Virer les notifications pour diminuer son temps d’écran

Depuis que j’ai supprimé les pastilles de notifications des applications de mon smartphone, j’y passe beaucoup moins de temps. Je n’interromps plus tout ce que suis en train de faire juste parce qu’une notification surgit à l’écran ou qu’un point rouge s’ajoute à l’icône d’une application. J’ai même découvert aujourd’hui que je pouvais regrouper les notifications pour les faire délivrer à l’heure, ou aux heures, de mon choix. J’ai défini 10h, 15h et 20h. Trois fois par jour, ça doit suffire pour me faire déranger, les urgences et messages directs passant au travers de ce filtre.

Je vais ainsi consulter mes flux RSS, la timeline de Mastodon ou le site d’un média en ligne uniquement lorsque j’ai un peu de temps à tuer. Un peu comme si j’ouvrais un livre.

Pareil pour le téléphone: je ne réponds pas systématiquement aux appels, surtout si le numéro de l’appelant m’est inconnu. En quoi seraient-ils plus importants que ce que je suis en train de faire? Les gens peuvent me laisser un message si c’est important et je les rappellerai rapidement. Sinon, je les rappellerai aussi, mais moins rapidement. Après avoir fini ce que je suis en train de faire.

Simple, basique. Et des journées plus calmes, un peu à l’écart de l’effervescence des réseaux sociaux.