La Copenhagen Wheel: le vélo 2.0?

Là, ça devient franchement intéressant. Les vélos à assistance électrique, c’est bien, mais c’est souvent moche. Et, surtout, il faut changer de vélo. Ça, c’était avant ce 15 décembre et la présentation de cette «roue de Copenhague», la Copenhagen Wheel.

 

Cette roue, bien visible, emmagasine votre énergie cinétique du freinage (comme sur une formule 1) pour charger une batterie. Tout est dans le moyeu et le concept est plutôt séduisant. 

 

Outre la batterie, le moyeu abrite toute une série de capteurs, même pour la pollution. Le tout peut être consulté via un téléphone portable. Le moyeu spécial sert même d’antivol en passant en mode «freinage maximal». «Au pire, la batterie sera chargée lorsque vous récupérerez votre vélo», s’amusent  ses concepteurs.

 

Le prix? Avec une production en série, il devrait être équivalent à celui d’un vélo électrique. Bienvenue dans le monde de la bicyclette 2.0…

 

Allez, une petite vidéo pour mieux comprendre.
 

Gmail, Google Docs et moi…

J’adore Gmail et je suis en train de me laisser séduire par Google Docs. Le seul truc qui me chicane, c’est évidemment d’avoir plein de documents chez Google, sans savoir ce qu’il peut vraiment en faire. Mais comme je n’y place pas de grands secrets, cela ne me semble pas trop grave.

Je ne m’étendrai pas sur Gmail et son interface un peu surprenante au premier abord et son système de libellés. Pourtant, difficile de s’en passer une fois que l’on y a goûté.

Ce qui m’intéresse aujourd’hui, c’est le lien entre Gmail et Google Docs, le système de stockage et de rédaction en ligne (en même hors connexion, moyennant une petite manipulation) de documents texte, tableurs et même présentation à la Powerpoint. Au boulot je stocke les PVs de séances et autre modes d’emploi partagés (ce partage étant l’un des nombreux atouts de G Docs) sur Google docs.

Dans le cadre de mon travail je reçois environ 20 à 30 emails quotidiens demandant un traitement quelconque. Dans le lots des communiqués de presse (accidents de la circulation, informations de l’Etat du Valais), qui demandent quelques retouches avant leur mise en ligne. Et plutôt que de télécharger le document, de l’ouvrir dans un traitement de texte, de le retoucher puis de coller le résultat dans notre système de publication sur internet, je demande à Gmail d’ouvrir la pièce jointe en html.
 
Je copie et colle ensuite le texte dans le système, le corrige avant publication et hop, le tour est joué, sans quitter le navigateur internet. C’est surtout ce dernier point qui me fait gagner pas mal de temps.

Et si le document en question mérite un archivage, je clique simplement sur “ouvrir en tant que document Google” et c’est réglé. Toujours sans quitter le navigateur. Le module “Documents” peut paraître un peu fruste, mais il suffit amplement aux besoins courants et l’outil “Nombre de mots” (que l’on peut appeler par un raccourci clavier) est même nettement pus détaillé que celui de Word.

En résumé, j’ouvre vingt fois le module Google Docs pour un lancement de Word, et encore…

Car Postal augmente la cadence entre Sion et Martigny

Bonne nouvelle: pour les trajets entre Sion et Martigny, le car postal constituera bientôt une alternative crédible à l’automobile. Dès le 13 décembre, date de l’entrée en vigueur du nouvel horaire, les bus circuleront à une cadence d’une demi-heure. Presque de quoi ne plus se soucier du tout de l’horaire. Cette offre cadencée sera étendue jusqu’à 22 heures, samedi compris.

Cerise sur le gâteau: les nouveaux bus articulés sont équipés d’écrans qui permettent de lire les dernières informations du Nouvelliste .
 
Idéale pour circuler entre les villages, cette offre souffre des défauts de ses avantages: le bus s’arrête partout. Pour parcourir l’ensemble du trajet entre Martigny et Sion (voire même un peu moins), le train est plus rapide. Reste que cette ligne, qui transporte 1,3 million de passagers par an, dessert de manière idéale les centres commerciaux de Conthey. Pour vos petites courses, prenez le bus!
 

Le sport, la santé et… le fric

Aujourd’hui mon quotidien publie un article consacré au cyclocross de Sion. “International” jusqu’à l’an dernier, il perd son appellation car cela coûte trop cher (le prize money à offrir est plus important, notamment). Soit.

 

Là où cela devient comique, enfin ça le serait si l’avenir de la manifestation n’était pas en jeu, c’est que cela pourrait bien être le dernier cyclo-cross de Sion. La raison: “Il (l’avenir) n’est pas garanti puisque la Confédération ne mettra plus ses installations des Casernes à disposition pour des manifestations qui ne sont pas internationales”, lit-on dans Le Nouvelliste.

 

Je résume: pour avoir le terrain, il faut que la manifestation soit internationale, mais cela coûte trop cher. Donc allez voir ailleurs que sur un site de la Confédération. Et ça lui coûte quoi à la Confédération que l’on utilise son terrain deux jours?

 

Là où je commence gentiment à m’échauffer, c’est quand la Confédération, via le Département de la défense et du sport (DDPS) investit très gros (600’000 francs) pour faire sa pub lors de la dernière Foire du Valais, à Martigny.

 

Pendant ce temps, le service Jeunesse et Sport (J+S), qui dépend de la même Confédération helvétique, corrigez-moi si je me trompe, revoit ses critères d’attribution et diminue les subsides à des sociétés qui en ont bien besoin. Un exemple? Le mouvement OJ du ski club Chavalard de Fully , qui a vu sa subvention annuelle passer de quelque 3500 francs à moins de 1000 francs. Pourquoi? L’OJ de Fully n’a mis sur pied que 59 heures d’activités (entraînements de condition physique, sorties et camp de ski) pour plus de 120 jeunes de 8 à 16 ans, au lieu des 60 nécessaires pour bénéficier d’un meilleur barême.

 

Et pendant ce temps (je sais, c’est un peu décousu, mais c’est à l’image de la promotion du sport dans ce pays), on met sur pied chaque année des opérations comme la Suisse Bouge car les Suisses ne bougent justement plus assez, mangent mal, engraissent et posent un problème de santé publique.

 

C’est pourtant simple, non? Avant de créer des manifestationss de toutes pièces qui font du bien à l’image des sponsors, commencez peut-être par aider les associations, groupement et autres organisateurs qui œuvrent au quotidien et à longueur d’année en faveur de la promotion du sport auprès des jeunes, et même des moins jeunes. Certainement trop simple. Mais on pourrait commencer par laisser un terrain confédéral à disposition des organisateurs de cyclocross, international ou pas. Ça ne coûte pas un rond.

Marielle et Myriam sur le podium du Roc d’Azur

Le Roc d’Azur, c’est un peu la fête de fin de saison pour les vététistes. Une dernière occasion de rouler au soleil, en bord de mer, dans les collines autour de Fréjus. Mais c’est aussi une compétition redoutable, où chacun se plaît à briller une dernière fois, ou pour signer les derniers contrats en vue de la saison suivant. C’est aussi un parcours très difficile, loin des montées interminables du Grand Raid Cristalp. Une succession d’ascensions très brèves – et donc forcément intenses – suivies de descentes techniques et difficiles sur un terrain souvent sec, mais raviné par les pluies.

 

Sur le Roc Marathon, nos spécialistes cantonales ont pu exprimer tour leur talent. Marielle Saner-Guinchard a ainsi imposé sa loi sur les 83 kilomètres du parcours. Longtemps en tête, l’Allemande Ivonne Kraft a été rejointe par la Bas-Valaisanne, avant d’être victime d’un bris de chaîne, laissant la voie libre à Marielle. Ivonne Kraft finit tout de même deuxième. La troisième marche du podium est revenue à la Fulliéraine d’adoption, Myriam Saugy. Pour la petite histoire, les deux valaisannes finissent devant la multiple championne du monde de Mountain bike, la Norvégienne Gunn-Rita Dahle-Flesjaa.

 

Chez les hommes, c’est le Belge Roel Paulissen qui s’impose à nouveau (pour la deuxième anée concéscutive, il réalise d’ailleur le doublé Roc Marathon le vendredi et Roc d’Azur le dimanche, belle santé…). Du côté des Suisses on relèvera la 4e place de Lukas Buchli, la 10e de Christoph Sauser, la 11e de Nicolas Lühti et la 12e du Valaisan Alexandre Moos.

 

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