La répétition de ces épisodes aux conditions météorologiques favorisant fortement de hauts niveaux d’ozone s’est observée en 2015 et en 2018 aux stations Resival. Elle devient préoccupante et les milieux scientifiques préviennent que les changements climatiques sont susceptibles d’augmenter la fréquence des périodes excessivement polluées à l’ozone. Elles se manifestent au demeurant chaque année depuis le début des mesures en 1990, mais à des niveaux qui étaient moindres ces quinze dernières années; 2003, 2015 et 2018 s’en démarquent. La lutte contre l’ozone reste donc loin d’être gagnée, tant concernant sa concentration de fond d’échelle continentale, que sa production journalière à l’échelle cantonale à partir de gaz précurseurs et sous l’effet du rayonnement solaire.
Pour mémoire, la pollution à l’ozone est notamment issus de la réaction des polluants précurseurs : principalement les hydrocarbures imbrûlés et le dioxyde d’azote (NO2) des gaz d’échappement des véhicules, avec le dioxygène de l’air et sous l’influence de la lumière solaire.
Strava m’informe que j’ai perdu un KOM (king of the mountain) sur un « segment » dans la région pour un écart de 22 secondes. Là où j’ai mis 31 secondes, mon « concurrent » en a mis 9… Peut-être a-t-il oublié d’éteindre son GPS en prenant le train 😉
Non, je ne suis pas vexé. Je ne peux rien contre des gens qui passent à fond de train à 159 km/h. C’est même drôle.
Mais Strava (que je n’aime déjà plus beaucoup), c’est quoi votre problème pour que des vitesses aussi invraisemblables ne soient pas filtrées automatiquement? Vous visez le marché de la bagnole de sport ou de la moto?
[Reworld, ou le cauchemar de l’avenir du journalisme – Par Justine Brabant – Arrêt sur images](https://www.arretsurimages.net/articles/reworld-ou-le-cauchemar-de-lavenir-du-journalisme)
> le groupe Reworld Media est devenu, le 31 juillet, le premier groupe de presse magazine français en nombre de journaux détenus. Mais alors que Reworld se présente souvent comme un modèle d’innovation, ses coulisses ressemblent surtout à un cauchemar où rédacteurs délocalisés, robots et “autoentrepreneurs” exploités produisent à la chaîne de la ” junk news”, emballée dans un sabir de start-up nation.
Parfois je me demande pourquoi je me fends d’un long texte quand certains exposent beaucoup plus simplement le problème.
Donc, si tu prends ta voiture pour t’approcher du point de départ de ta sortie à vélo, tu es un bobo. Si tu pars de la maison, je suppose que tu es un écolo gauchiasse genre “khmer vert”?
Sinon le mec constate en effet que les cyclistes se font frôler par des mecs en caisses trop grosses qui polluent. Mais c’est le mec qui ne fait rien de tout ça qui est le problème. J’ai bon?
Parmi les cyclistes des Mercredis du vélo, nous tirons au sort en exclusivité un superbe vélo DesignYourBike d’une valeur de plus de 1400 francs!
Pour tenter ta chance, rien de plus simple. Il te suffit de participer au moins quatre fois aux Mercredis du vélo d’ici au 25 septembre 2019. Dès demain, tu peux lancer l’appli et te mettre en selle.
Je suis assez convaincu de l’idée et de l’action, mais l’application n’était pas au niveau la dernière fois que je l’ai utilisée. Mais je veux bien leur redonner une chance.
La difficulté, d’ailleurs, ne réside pas tant dans la distance, la durée de l’effort ou l’hostilité présumée des éléments, mais bien dans le moment où il faut, forcément, revenir se mêler au monde environnant. Aux autos, camions et autre bolides vrombissants. Ces monstres bruyants et aux pilotes inquiétants pour qui vous n’êtes soudain plus qu’un parasite gênant.
Dur retour à la réalité lorsque tu quittes ce qui ressemble à une voie cyclable en Valais…
« C’est nous ou les gens sont agressifs sur les routes par ici. On dirait presque qu’ils voudraient nous tuer… » Cette phrase a été prononcée par des Belges venus participer au 2e Tour des stations et elle en dit long sur l’accueil réservé aux cyclistes sur les routes valaisannes.
Peu importe que les locaux cohabitent tant bien que mal avec les monstres de tôle et leurs conducteurs parfois distraits, inconscients ou carrément agressifs, aujourd’hui le niveau de l’accueil touristique se mesure à celui de la concurrence étrangère, européenne et mondiale, qu’il s’agisse de l’hôtellerie, la restauration, l’ambiance générale ou sur la route pour ce qui est du vélo. Et dans ce domaine, en Valais, le niveau est clairement insuffisant. Pour plusieurs raisons: des lois inadaptées, une volonté politique absente et des infrastructures déficientes. Autant d’éléments dont découlent des comportements dangereux sur la route, au détriment des plus vulnérables évidemment.
Des lois inadaptées
En Suisse, les cyclistes ne sont en principe pas autorisés à circuler de front. Sauf s’ils sont plus de dix, ou qu’ils circulent sur un itinéraire cyclable sur une route secondaire, ou encore qu’ils sont nombreux.
Le problème étant que la plupart des autres usagers de la route pensent que les cyclistes n’ont jamais le droit de circuler de front. Et qu’il faut donc leur faire la leçon.
Ce problème est lié à un autre: la distance latérale à respecter lors d’un dépassement, qui est laissée à la libre appréciation du conducteur. Pour ce dernier il est évidemment plus facile de doubler, en le frôlant, un cycliste seul, que deux cyclistes de front, ce qui l’obliger à se déporter davantage. Un « avantage » qui diminue avec le nombre de cyclistes à doubler, disons 9 pour rester dans l’obligation de la file indienne. Une colonne qui mesure environ 30 mètres et dont le dépassement sera bien plus long que si les cyclistes circulaient de manière plus groupée.
Cet « avantage » est de toute manière annulé en respectant la distance latérale de 1,5 m, obligatoire dans bien des pays, préconisée par la Police cantonale valaisanne, mais que le Conseil fédéral refuse d’inscrire dans la loi sous prétexte que cela serait trop compliqué à contrôler, même si d’autres y arrivent très bien.
En Espagne, par exemple, un cycliste doit se dépasser comme s’il s’agissait d’une auto, donc en se portant sur la voie de circulation opposée. Une règle simple et efficace, respectée qui plus est, surtout dans les hauts lieux du tourisme « cycliste » comme Majorque, la Catalogne ou les Îles Canaries. Là, les cyclistes sont autorisés à circuler de front, les exceptions (endroits très étroits et sans visibilité par exemple) étant spécifiées sur le terrain par des panneaux ad hoc. Mais le panneau ci-dessous montre bien que deux vélos côte à côte, c’est OK.
Donc on double comme s’il s’agissait d’une auto, peu importe que le cycliste soit seul ou qu’ils soient plusieurs. A la file ou côte à côte, cela ne change rien.
D’ailleurs, vous êtes deux dans une auto, est-ce que vous vous asseyez l’un à côté de l’autre ou le passager prend-il place derrière le conducteur? A côté c’est plus facile pour discuter, non? A vélo c’est pareil. Et lorsque vous êtes seul en auto, est-ce que vous prenez moins de place sur la route (en plus de faire du bruit et de polluer)?
Une volonté politique absente
Chez nous, pour le Conseil fédéral, tout va bien. Pas besoin donc de fixer une distance latérale pour les dépassements ni de prendre des mesures pour améliorer la sécurité dans les giratoires, par exemple. Les automobiles sont toujours plus imposantes, les conducteurs distraits, pressés, parfois agressifs (bien aidés dans leur construction mentale par certains fabricants comme BMW et ses publicités effarantes). Mais la vie des cyclistes, écoliers, mères et pères de famille est laissée à leur libre appréciation.
Dans les cantons et communes, ce n’est guère mieux. Où sont les plans concrets en faveur des mobilités actives? Les liaisons piétonnes et cyclables entre villes et villages, les gares, les arrêts de bus, les écoles et les commerces? Où sont les budgets? On manque d’argent? Non, on en a encore trop lorsque l’on n’a « pas les moyens » d’investir dans ce qui coûte les moins ou lorsque l’on refait des aménagements inutiles à l’identique, comme ce trottoir qui ne mène à nulle part sur le pont entre Fully et Saxon. Ou qui permet d’entrer sur l’autoroute (à contresens) à pied…
Des infrastructures déficientes
« J’aimerais bien circuler à vélo, mais je n’ose pas aller sur la route », entend-on souvent et on peut le comprendre. Où sont les aménagements sûrs pour tout le monde? Comment sont entretenus les rares aménagements existants? Pourquoi servent-ils de dépôt à neige en hiver?
Lors des derniers pics de pollution, l’État a offert des bons de 20 francs pour faire découvrir les transports publics et peut-être inciter les gens à repenser leur mobilité. Mais que fait-il en amont pour ne pas décourager (ou encourager, allez, soyons fous) ceux qui tentent déjà de limiter l’utilisation de leur voiture?
Il y a bien quelques aménagements isolés qui relèvent le niveau, comme la piste cyclable entre Fully et Martigny ou celle promise pour bientôt entre Saillon et Saxon. Mais, à l’image d’une chaîne, un réseau cyclable est aussi bon que son maillon le plus faible, pas le plus fort.
Même les meilleurs aménagement sont négligés. Et on ne parle pas de l’hiver…
De plus, si mes enfants doivent risquer leur vie sur les berges du Rhône, où les autos ont le droit de circuler à 80 km/h, pour rejoindre Martigny via la piste cyclable, c’est nul, évidemment. Ou s’il faut faire un détour de plusieurs kilomètres pour être en sécurité, où sont le confort et l’attractivité pour une mobilité active? Jusqu’à présent, le vélo ne figurait pas dans les priorités de nos autorités et l’on peut juste espérer que cela change. Que le Conseil d’État valaisan revienne de son voyage à Copenhague avec de bonnes idées, et la volonté de les mettre en œuvre.
Nos chers amis belges ont bien vécu, ressenti et exprimé spontanément la situation actuelle sur les routes valaisannes. Certains automobilistes sont très agressifs. Et font du tort à tout un canton qui pourrait être le paradis cyclable vanté par la pub et les instances touristiques. Mais qui, pour l’instant, se voit plus beau que ce qu’il est vraiment.
Un peu de technique, des courses, de la théorie, de la détente et du rêve.
Le beau temps semble s’installer en cette fin du mois de mai et vous incitera peut-être à sortir rouler plutôt qu’à passer du temps à lire.
Une newsletter brève et variée (j’espère) pour ne pas vous faire perdre de précieuses minutes d’entraînement ou de balade…
A faire: monter des pneus tubeless
«Post race, the team realized that Jakobsen actually got a puncture that was automatically sealed.»
C’était au tour de Californie, avec une victoire d’étape en pneus tubeless et des mécanos qui constatent que Jacobsen, le vainqueur en question, avait crevé en cours de route, mais que le liquide “préventif” avait colmaté le trou. Un gros avantage du pneu tubeless tout de même. Et un jour on pourra peut-être se passer des voitures?
Pour ma part, n’étant pas un routier au départ, je n’ai jamais pris la peine de monter des boyaux, mais suis passé au tubeless sur route depuis plusieurs années, en bricolant parfois des jantes “normales” pour pneus. Et je ne pense pas que je changerai de système de sitôt.
A faire: Leuker bike challenge
Il n’est pas encore trop tard pour se décider et s’inscrire (sur place) à la première course de VTT de la saison en Valais, une des rares rescapées du circuit cantonal des courses en soirée qui figure encore au calendrier.
La 51e édition de cette épreuve pour les juniors s’élance le jeudi 30 mai sur les routes vaudoises. L’occasion de découvrir les champions de demain sur des itinéraires que vous connaissez peut-être.
A l’occasion du Kick-off de SportCity où sera dévoilé le thème de l’édition 2020 du congrès, les organisateurs réunissent les deux hommes forts du cyclisme mondial: David Lappartient, président de l’ UCI et Christian Prud’homme, directeur du Tour de France.
A cette occasion, ils présenteront les stratégies et objectifs de leurs organisations en matière de développement et de promotion de la pratique du vélo au quotidien. Ces deux organisations souhaitent en effet soutenir et encourager les villes et les régions, accueillant des épreuves cyclistes d’envergure, dans leur démarche de développement du cyclisme pour tous.
Cette conférence sera suivie d’une table ronde, animée par la journaliste Laurence Bolomey. Elle réunira Mme Maléna Bastien Masse, membre du comité de PRO VELO Région Lausanne et M. Grégory Devaud, co-président de Aigle-Martigny 2020 , qui se joindront à MM. Lappartient et Prud’homme pour débattre de cette thématique dans le cadre des championnats du monde Aigle-Martigny et d’une étape du Tour de France.
A voir: encore un peu de peinture?
Après avoir dit du bien du dernier aménagement en ville de Sion , il est temps de revenir à la réalité ailleurs, aussi à Sion d’ailleurs. Un peu partout dans ce canton on pense mettre les cyclistes en sécurité avec de la peinture, entre autres problèmes constatés lors de quelques trajets à vélo…
Un ami m’en a parlé, je suis allé voir le site, ça avait l’air magnifique, je me suis inscrit. Et j’ai déjà hâte de vous en parler à mon retour en septembre. Là, je vais rouler, je crois qu’il faut que je m’entraîne…