Google et Apple soupçonnés de double jeu avec les cookies publicitaires

Dans Le Temps:

«Apple est lui aussi sur la sellette»

«Sans le dire explicitement, la multinationale veut se différencier des «bad guys» comme Facebook mais aussi de Google, avec qui la compétition est plus évidente.»

J’avoue ne pas bien comprendre le soupçon sur Apple qui communique assez clairement et depuis longtemps que «ce qui se passe sur l’iPhone reste sur l’iPhone», par exemple. Même si ce n’est peut-être pas tout à fait vrai, c’est assez explicite je trouve.

Pendant ce temps et depuis longtemps Facebook et Google estiment normal de pomper en toute discrétion toutes nos données et actions. Qu’Apple puisse en retirer un avantage commercial ne dépend que de la prise de conscience de cette activité occulte de « minage » de nos données personnelles et je ne vois pas trop le « double jeu » là-dedans. C’est même assez limpide comme approche.

Article original: Google et Apple soupçonnés de double jeu avec les cookies publicitaires – Le Temps

La loi sur l’identité électronique nuit à l’acceptation vis-à-vis des données numériques sur la santé

L’avis de l’Organisation suisse des patients.

«La Suisse est le seul pays européen à vouloir confier l’e-ID à des entreprises privées. Cela permettrait aux fournisseurs d’enregistrer d’énormes quantités de données personnelles. Les partisans de la loi argumentent que l’e-ID serait fondée sur le concept „Privacy by design“. Cela signifie que la protection des données est prise en compte dès la conception et le développement du hardware et des logiciels. Mais en clair cela veut dire qu’en matière de gestion des données tout repose sur la confiance que l’on accorde au fournisseur.»

«La confiance passe par le contrôle», avait coutume de dire le rédacteur en chef adjoint d’un quotidien où j’ai travaillé par le passé. Pour le coup, je suis d’accord. Pas de contrôle sans transparence. Confiance nulle.

Article original: La loi sur l’identité électronique nuit à l’acceptation vis-à-vis des données numériques sur la santé – Schweizerische Stiftung SPO Patientenschutz

# 10 – Entre Fully et Martigny, les projets de mobilité cyclable se hâtent lentement

Les communes du Projet d’agglomération Martigny-Fully consultent la population jusqu’à fin mars. N’hésitez pas à donner votre à avis!

C’était la bonne nouvelle du Nouvelliste, le 26 février dernier. Sous le titre “Projet d’agglomération Coude du Rhône: les habitants de Martigny, Martigny-Combe et Fully appelés à participer” (article réservé aux abonnés), on apprend que le projet d’agglomération précité existe. Mieux: il va de l’avant après les craintes suscitées par le rejet de la version précédente. Les populations concernées peuvent donne leur avis sur les différents projets sur la page de l’agglo.

S’agissant des projets de mobilité cyclable, qui m’intéressent en premier lieu, voici une petite liste non exhaustive, avec les liens vers leur page sur le site de l’agglomération. J’ai fait mes commentaires directement sur chaque projet et les regroupe également ci-dessous.

1. Liaison cyclable entre Fully et Martigny

Ce qu’en dit le projet: Un fort potentiel est à exploiter de cet axe qui manque aujourd’hui d’attractivité et qui doit être prolongé jusqu’au réseau MD interne de Martigny. Il est proposé une requalification qualitative de cet axe (mobilier urbain, arborisation, etc.) pour augmenter sa qualité et réduire la perception de la distance.

Ce que j’en pense: la qualité de cette piste cyclable est globalement très bonne et je l’ai déjà écrit en… 2009. Mais l’absence d’entretien (débouché de la gravière pas entretenu, piste sale malgré des demandes répétées à la commune de Martigny, pas de déneigement en hiver) volontaire et assumé la rend moins attractive et empêche qui le voudrait de renoncer totalement à son auto. Ce ne sont pas des arbres ou du mobilier qui vont améliorer cela, mais ils ne vont bien sûr pas déranger non plus s’ils sont bien placés.

La piste cyclable est remarquable en soi, mais la commune de Martigny ne se presse pas pour l‘entretenir…

De plus, la construction d’un fast-food n’a pas amélioré la sécurité à l’entrée de la ville et là il y a beaucoup à améliorer, notamment pour rejoindre la gare CFF. Pour ce faire, il serait certainement plus judicieux de prévoir un accès via la STEP (et aussi à travers la campagne de Fully-Martigny) pour un accès rapide et sécurité par l’arrière de la gare CFF.

Une proposition parmi d’autres, car il faudrait de nombreux accès sécurisés pour rendre le réseau cyclable plus attractif.

Comme pour les autres points, le délai prévu est long, trop long: entre 2024 et 2028 pour une priorité “A”.

2. Rue cyclable en rive droite du canal de Fully

Ce qu’en dit le projet: Il est prévu d’aménager une rue cyclable (aménagement validé par l’OFROU à partir du 1er janvier 2020) afin de permettre une circulation sûre et rapide des cyclistes. Les voitures sont autorisées à y circuler, mais les vélos ont la priorité (signalisation et marquage ad hoc).

Ce que j’en pense: que du bien évidemment, depuis le temps que je le réclame… Un bref “dossier” a d’ailleurs été fourni à la commune de Fully l’été dernier et un autre habitant a déjà développé un concept global de circulation cyclable pour tout le territoire de Fully et pour tous les types de pratiques.

Pour revenir à cette “vélorue” en rive droite du canal, elle semble tomber sous le sens. Axe motorisé prioritaire en rive gauche et son pendant “mobilité douce et active” en rive droite sur cet axe emprunté par les écoliers tous les jours.

Le délai (“avant 2024”) pour quelques changements de panneaux et coups de peinture semble bien lointain.

Vélorue à Bâle, juillet 2020.

3. Liaison cyclable entre Charrat et Fully

Ce qu’en dit le projet: La liaison entre les villages de Charrat et Fully est très routière. La route cantonale RC73 ne dispose d’aucun aménagement cyclable et la limitation de vitesse (60km/h) la rend inconfortable pour les déplacements à vélo, voire dangereuse. Conformément au plan directeur vélo de Fully, il est ainsi proposé de mettre en œuvre une véritable liaison en site propre pour les vélos afin de relier Charrat.

Ce que j’en pense: Encore une fois, que du bien pour une demande qui date de plus de dix ans déjà. Il n’existe même pas de trottoir continu sur ce tronçon qui dessert la gare CFF. Une “route de la peur” où personne ne laisse son enfant seul à vélo. Pour un bref historique du ping-pong commune-canton, c’est par ici. Et encore une fois, il faudra attendre au mieux la période 2024–2028 pour que cela bouge. Tout cela pour un type de mesure qui figurait en 2013 et noir sur blanc au programme d’un conseiller d’Etat qui quitte le gouvernement cette année.

4. Liaison pour piétons et vélos entre Martigny-Combe et Bovernier

Ce qu’en dit le projet: L’objectif est d’aménager un cheminement modes doux entre les deux localités pour les déplacements quotidiens et de loisirs, les distances en jeu étant tout à fait adaptées au vélo (ou au vélo électrique considérant la topographie) mais avec un axe routier national (N21) pas du tout adapté aux modes doux (>15’000 vhc/j).

Ce que j’en pense: là l’état actuel n’est pas une “route de la mort”, mais un outil de dissuasion massive du cyclotourisme au pays du Saint-Bernard. Ce passage obligé pour rejoindre Champex, Orsières, le Grand-Saint-Bernard, Verbier, les cols des Planches et du Lein sur leurs versants au sud est tellement dangereux et désagréable qu’il faudrait songer à offrir le train aux cyclistes pour leur témoigner de notre bienvenue chez nous.

Sans parler, plus loin, du passage des Trappistes ou de la catastrophique, mais pourtant toute récente traversée de Sembrancher. Bref, c’est complètement nul et il est bien plus urgent de corriger cela que d’attendre la période 2028–2032 pour cette réalisation.

5. Liaison cyclable entre Martigny et Vernayaz

Ce qu’en dit le projet: Il est prévu d’aménager la route agricole qui longe la route cantonale RCT9 pour disposer d’une liaison directe entre Martigny et Vernayaz pour les déplacements pendulaires. Il s’agit principalement de régulariser le statut du vélo sur cet axe agricole (cohabitation avec le trafic agricole) et de régler les questions de raccords avec la route cantonale à l’Ouest (côté Vernayaz) et avec le (futur) giratoire d’Ottan à l’Est (côté Martigny). Calendrier: 2028–2032.

Ce que j’en pense: on parle ici d’une route existante (il y en a d’ailleurs une de chaque côté de la route cantonale et elles ne sont pas réservées à la circulation des véhicules agricoles) et je ne vois pas ce qui empêche de “régulariser le statut du vélo”, qui y est déjà autorisé, avant 2028–2032. Ce délai est un gag.

6. Liaison cyclable entre Martigny et Charrat

Ce qu’en dit le projet: Aujourd’hui, l’axe cantonal RCT9 reliant Martigny et Charrat dispose de bandes cyclables. L’objectif est de disposer d’un aménagement cyclable en site propre pour sécuriser et favoriser les déplacements pendulaires (itinéraire direct) entre les deux localités depuis la fin de la zone à bâtir de Martigny jusqu’à hauteur de la gare de Charrat.

Ce que j’en pense: cet aménagement sera bien évidemment le bienvenu, même si bien tardif, comme les autres réalisations projetées. Et l’on pourrait par exemple “déclasser” la route des Indes en faveur du trafic agricole et cyclable. Ce ne sont pas les autres moyens de rejoindre Charrat qui manquent.

En conclusion

Il faut bien sûr saluer l’effort de l’agglomération pour un développement cohérent d’une mobilité plus active. Prises individuellement toutes les mesures sont excellentes et de nature à améliorer la situation des cyclistes et des piétons. Mais l’ensemble reste tout de même timide et peu ambitieux, notamment dans les délais de réalisation. Ce qui me déçoit un peu, ce sont tous les projets qui ne figurent pas dans la liste, car ceux qui sont évoqués plus haut sont frappés du coin du bon sens et n’ont déjà que trop attendu.

Je songe ici à:

  • une liaison Fully-Saxon;

  • un balisage cohérent des berges du Rhône, avec des indicateurs en direction des villages, des commerces, des points d’eau.

  • davantage d’options pour les liaisons entre les villages, partout en plaine;

  • des indicateurs de direction et de temps destinés au trafic cycliste, aussi sur les routes ordinaires;

  • la prise en compte sur toutes les routes, à leur construction et à leur rénovation, du trafic cyclable. Cela n’a pas été le cas sur la route du canal à Fully, ni sur les ponts entre Fully et Charrat, ni entre Fully et Saxon.
    Heureuse exception dans la région, le pont Saillon-Saxon “rattrapé” par le parlement cantonal, mais qui ne débouchera dans l’immédiat sur rien, ni en direction de Saillon, ni vers Saxon.

    Autre sujet 😉

D’ici là, n’hésitez pas à aller consulter les projets qui vous intéressent et à donner votre avis puisqu’on vous le demande. A bientôt et n’oubliez pas d’aller vous aérer à vélo!

 

 

Adobe:

L’autre soir, j’avais décidé de renoncer à Adobe Lightroom pour une ou deux bonnes raisons et peut-être quelques mauvaises, mais j’avais décidé.

Une des bonnes, je pense, c’est que la synchronisation des images entre ma version «Classic» de Lightroom sur Mac et le «cloud» est «plantée»  depuis belle lurette. Elle ne fonctionne plus. Les collections que j’y ajoute ne sont pas synchronisées et le compteur reste bloqué sur 503 photos en cours de synchronisation.

Lr sync

Je me dis que ce sont ces, ou l’une de ces photos, qui pose·nt problème. Mais la fenêtre de détails reste vide… J’ai à peu près tout essayé en suivant les conseils officiels d’Adobe et les astuces suggérées sur le net. Sans succès.

Lr sync 2

Bref, cela m’énerve et me travaille depuis assez longtemps pour que je remette en question mon besoin de Lightroom.

Surtout que je dispose d’une licence de Photomechanic, une vraie bombe pour la visualisation d’images, leur «manipulation» hors retouches et la gestion des métadonnées associées. La dernière version dispose même d’un catalogue pour visualiser les images stockées sur un support déconnecté de votre machine.

Bref encore, entre Photomechanic pour la gestion de mon stock d’images et des archives, un éditeur comme Luminar pour les retouches et l’application «Photos» du Mac et des bidules iOS pour le «tout venant» quotidien, je suis paré me semble-t-il. J’y ai ajouté un compte Infomaniak kDrive de 2To pour synchroniser mes images en ligne et le tour est joué pour «remplacer» Lightroom. Je mets des guillemets, car bien sûr que cela ne remplace pas l’édition «synchronisée» des modifications des photos. Mais comme la synchro ne marche pas…

J’en arrive à ma décision de renoncer à Lightroom et de modifier ma «formule» chez eux. Je clique et clique et on m’affiche cela.

Adobe lightroom 1

Bon, j’en ai vraiment ras-le-bol. Tant pis pour la pénalité de près de 30 CHF, qui a le don de me conforter dans ma décision. Je confirme et tombe sur l’écran suivant:

Adobe lightroom 2

C’est fabuleux.

D’abord on veut te punir. Ensuite on t’offre deux mois gratuits… La carotte après le bâton!

Alors j’avoue que je me suis arrêté là, pour redonner une chance à cette «rrogntudjû» de synchronisation. Mais après les derniers essais, je peux confirmer que ce n’est pas gagné…

Insultingly, Facebook continues to try to convince users that privacy-violating targeted ads are good

Une bonne lecture pour comprendre que la campagne actuelle de Facebook ne s’adresse pas à ceux qui s’intéressent, même très peu, à la chose.

«The fact is that if you know one single thing about privacy, you are not going to be supporting Facebook.»

Article original: Insultingly, Facebook continues to try to convince users that privacy-violating targeted ads are good | AppleInsider

#9 Le bonheur est dans le pré… enneigé

VTT sur neige | CFF: réservation obligatoire | Vu ailleurs, en bref | La vidéo – Brandon Semenuk

Dans la précédente newsletter j’expliquais en quoi le vélo en hiver ne devait pas rimer avec galère.

Aujourd’hui j’ai surtout envie de vous dire que ça n’est que du plaisir…

En vacances à Ovronnaz, l’été j’ai souvent pesté contre le “nivelage” des chemins de promenade (franchement on ne peut plus dire randonnée) de la station, élargis à 2m et couverts de copeaux. Pour le VTT, on connaît plus sympa à rouler.

Mais en hiver, c’est une merveille. Je ne suis pas un grand fan du ski de fond, que je pratique avec parcimonie. Je trouve cela rude, épuisant, certainement en raison d’une technique défaillante et d’un équipement perfectible. Cela me fait prendre l’air, mais je mentirais en disant que je m’éclate.

A VTT dans la neige, c’est tout le contraire. Les chemins de randonnée hivernale sont bien damés, larges et avec une neige dans laquelle on ne s’enfonce pas trop (cela a malheureusement changé ces derniers jours avec les températures printanières de cette mi-février 2021), moyennant quelques réglages:

  • Privilégiez des pneus de bonne dimension (2,3“ – 2,7”) et pas trop gonflés (0,8 – 1,5 bar selon la dureté du revêtement). Vous ne risquez pas de taper la jante sur la neige et cela vous assurera une bonne traction à la montée, un freinage consistant à la descente, tout en pouvant vous amuser à laisser glisser votre vélo et perfectionner votre science du contrebraquage.

  • Réglez vos suspensions un peu plus “souples” que sur un terrain sec. Les obstacles sont certes rares, mais cela vous évitera d’être trop brusque et de vous enfoncer violemment dans une neige soudain trop molle.

  • Cela vous servira aussi à trouver le bon équilibre entre force et “moulinage” à la montée, le principal étant de conserver du “grip” en toute circonstance et cela demande parfois une bonne lecture de la surface et une adaptation de son style de pédalage.

Pour les vêtements, comme pour toute sortie en montagne l’idéal est d’avoir juste un peu froid en partant, car vous allez vite avoir plus chaud. Personnellement, j’ai mes petits gants légers, un collant, un sous-vêtement long et une veste de vélo d’hiver. Un bonnet sous le casque et mes increvables chaussures d’hiver (un vieux modèle Northwave) et c’est à peu près tout. Une veste chaude dans le sac pour la descente, parfois une paire de gants de ski.

Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas vraiment plus difficile qu’en été. Cela roule un peu moins bien à la montée, sans être dramatique, c’est tout. A la descente, tant que l’on a affaire à de la neige et pas à de la glace, c’est plus amusant que difficile. Pas de chocs, juste un peu de glisse à maîtriser, d’éventuelles chutes amorties par un doux tapis…

Les marcheurs, parfois prompts à rouspéter en été, sont de bonne humeur et plutôt admiratifs (il ne savent pas que c’est facile ;-).

Avec toujours une même question: “Vous avez des pneus spéciaux? Des clous?”

-> La réponse est non.

Un bon pneu ”all mountain“ avec du crampon et une gomme pas trop dure, associé au gonflage modéré vous assure d’un ”grip” de malade. Au point que je suis par endroits plus rapide sur la neige qu’en été.

Alors, si en plaine, ça peut être galère de circuler à vélo en hiver, à la montagne, il faut le faire.

Sur le même sujet, ou presque


Vélos dans le train: les CFF, ça craint

A lire dans Velojournal (en allemand): les CFF étendent l’obligation de réservation pour les vélos à tous les trains Inter et Eurocity.

Selon les CFF, environ 80 000 tickets journaliers pour vélo ont été vendus au cours de l’année de la pandémie, rien qu’en juillet 2020. Sur les axes principaux Zurich-Coir et Berne-Brigue, les CFF ont transporté jusqu’à 15 000 vélos en auto-chargement, selon les CFF. Pour éviter les goulets d’étranglement comme l’été dernier, les CFF ont introduit des mesures.

Parmi les mesures, on pouvait s’attendre à davantage de place pour les vélos. Mais non. Il faudra réserver. Et ajouter 5.- au 14.- d’une carte journalière vélo.

Un cycliste genevois a adressé une lettre ouverte à Vincent Ducrot, le patron des CFF à ce sujet.

Il est urgent de faire évoluer notre mobilité pour lutter contre le réchauffement climatique, et ce n’est pas en décourageant certains usagers des transports publics de s’adonner à une pratique sportive bonne pour la santé et neutre pour l’environnement qu’on y parviendra !

Transporter sans délai davantage de vélos dans chaque train est possible, sans nous pourrir la vie ni nous faire payer plus !

L’intermodalité doit être un gros mot chez les CFF.


Vu ailleurs, en bref

  • Déneiger les trottoirs ET les pistes et bandes cyclables, c’est possible, épisode 1022…


La vidéo: Brandon Semeniuk

Du style, du style et du style…

Bonne fin de semaine à tous!

Nouveau parking en ville, le défi ultime

«De plus, ce projet préserve les commerçants de la mort, car, il ne faut pas se raconter d’histoires, faire les courses en vélo est une illusion.»

C’est sûr qu’avec ce postulat de base, à lire dans Le Temps, ça n’ira jamais. Il y a pourtant plein d’endroits où ça marche et où les cyclistes s’avèrent de meilleurs clients.

Ce n’est pas moi qui le dis, mais un article du Forbes, journal que l’on ne qualifiera pas de gauchiste…

Cyclists Spend 40% More In London’s Shops Than Motorists

«Conducted by Matthew Carmona from University College London’s Bartlett School of Planning, the research reveals that those not in cars spend 40% more each month in neighborhood shops than motorists.»

Alors je ne sais pas, mais pour sauver les commerçants de la mort, je m’y prendrais peut-être autrement.

Science et Vie,encore un truc à fuir

Reworld contre Science et Vie : entretien avec Hervé Poirier – Acrimed

«C’est cette conception « low-cost » que souhaite imposer Reworld Media à Science et Vie, en particulier sur son site. Cela revient à tirer un trait sur ce qui fait la valeur du magazine. L’organisation du travail que souhaite mettre en place la direction en témoigne : des « chargés de contenus », qui appartiennent à un « pool » et non à une véritable rédaction, vont ainsi « fournir des contenus » pour les sites de Reworld – Closer, Biba ou Science et Vie. En tout, une vingtaine de « jeunes talents » en formation constitueront cette « content factory » de Reworld (la « fabrique de contenu »).»

Article original: Reworld contre Science et Vie : entretien avec Hervé Poirier – Acrimed | Action Critique Médias