Suprenant, cet Apple Photos

Ces derniers temps, j’ai souhaité me «déconnecter» quelque peu, notamment de certains services «cloud» pour réintroduire un peu de lenteur et de distance avec plein de choses. Ainsi, j’ai rapatrié et regroupé (grâce à Power Photos, une application assez remarquable aussi) une bonne partie de mes images dans une bibliothèque Apple Photos locale. La bibliothèque iCloud ne me sert plus qu’à enregistrer/synchroniser un petit mois d’images faites avec le téléphone.

Même si mes images sont toutes archivées sur un disque externe avec des dossiers et sous-dossiers par mois et années, j’ai conservé cette bibliothèque Photos locale qui compte à ce stade plus de 50 000 images pour un poids de plus de 525 Go.

J’avais un peu peur d’un tel volume, mais suis assez bluffé par la capacité de Photos gérer cela. Le démarrage de la bibliothèque est instantané (sur un MacStudio M1 Max comme sur un iMac M1) et le fonctionnement est d’une fluidité remarquable. Aucune lenteur, aucun accroc, pas d’attente de vignettes à générer, rien.

Alors oui, ou non, on ne sait pas vraiment comment Photos stocke ses images dans sa bibliothèque. Mais son interface est tellement simple et fluide pour gérer les images que je me moque un peu de son organisation interne.

Je suis d’ailleurs tellement bluffé par les performances de catalogage de Photos que je me suis lancé dans l’indexation (sans importer les images dans la bibliothèque, mais en les référençant, comme le feraient Lightroom ou Peakto) de toutes les images sur mon disque externe. Un bon paquet depuis le début des années 2000. Work in progress…

Un peu de ménage dans mes images

J’ai longtemps utilisé Flickr pour quelques archives et partages de photos en ligne. Mais l’augmentation des tarifs, notamment pour les associations, et mes difficultés à trouver une organisation qui me convienne entre images privées, publiques et partagées, m’ont incité à utiliser les services de Smugmug (qui a d’ailleurs racheté Flickr).

Mais là, malgré toutes les qualités de la plateforme, c’était un peu «too much» pour mes modestes besoins: publier quelques galeries en ligne et en partager d’autres en mode «privé», par exemple avec un groupe de jeunes vététistes du Vélo Club Excelsior de Martigny, ou des amis.

J’ai ainsi tenté une installation de Piwigo sur mon hébergement web existant, ce qui fut assez facile avec l’installateur automatique prévu par mon hébergeur, Swisscenter.

Aujourd’hui, la plupart des galeries sont en ligne, «chez moi» et Piwigo est ma foi assez puissant, notamment pour régler les droits d’accès aux différentes galeries. Jusqu’ici, tout va bien 😉
Je garde tout de même Pixelfed pour le côté « social».