La nuit, la pluie et les abrutis

Il fait nuit, il pleut, je me rends à la gare à vélo. Sur la route qui, un peu plus tôt, enjambe l’autoroute, je dois obliquer à gauche. Je regarde derrière moi, une auto au loin. Je fais signe du bras, me positionne au milieu de la chaussée, bras toujours tendu et m’apprête à tourner. Regarde encore derrière moi et je fais bien, car l’abruti en auto entreprend de me doubler. Fatigue. Vraiment marre de ces connards dans leur caisse en tôle.


Heureusement, sur le quai de gare, une rencontre sympa avec un ancien collègue de collège (cela fait donc 36 ans…) initiée par mon Brompton 😉


Comme j’évoque mon collège, parlons de celui qui se construit à Sion, nommé d’après l’écrivaine et aventurière valaisanne Ella Maillart.

La ville de Sion a mis à l’enquête le stationnement vélo. Pour 1350 élèves attendus et plus de 100 enseignants, les normes exigent 415 places vélo au minimum.

PRO VÉLO Valais à fait le calcul.

1350 élèves sont prévus, et les normes VSS (applicables dans ce cas) demandent 3-5 places pour 10 élèves, et 2 pour 10 enseignant-e-s. On a compté de manière très conservatrice, considérant qu’un certain nombre d’élèves habitent à côté ou viennent autrement qu’à vélo.

Nombre de places sur les plans mis à l’enquête publique: 48.

Sans commentaire.

Sinon, c’est l’automne et c’est beau.

Spotify, c’est non

Si vous êtes artiste, je vous invite à réfléchir sérieusement à la place qu’occupe votre musique. Si vous êtes auditeur, réfléchissez à la destination de votre argent.

The Guardian (en anglais)

J’ai testé Spotify voilà longtemps, mais l’abonnement familial à Apple Music était plus intéressant à l’époque et j’y suis donc avec ma famille.

Reste que je lorgne toujours davantage sur Qobuz, un poil plus cher, mais, semble-t-il, plus respectueux et respectable. Je vais peut-être bientôt suivre les conseils de Martin Gonzenbach

C’est trop d’honneur votre honneur et vive le monde du libre

C’est la quinzaine de gloriole personnelle… La semaine dernière, une de mes images qui illustre un article du Guardian. Aujourd’hui, une référence vers mon blog dans cet excellent billet «Pas de médaille pour les résistants» de Ploum, toujours aussi documenté et inspirant.

Ma résistance à moi va être de rouler à vélo.

Et tant pis si ça ne change rien. Et tant pis si ça nous fait paraître étrange aux yeux de certains. Et tant pis si ça a certains désavantages. Faire du vélo, c’est entrer en résistance ! (Ploum

Mais aussi de documenter mes sorties sur des plateformes et services libres comme Wanderer (qui n’est pas vraiment une plateforme, mais un élément de la fediverse), OpenStreetMap et Panoramax pour les images rendant visibles certains lieux d’une carte OSM grace à des applis comme cartes.app.

Tant pis pour les médailles, mais quand je vois tout ce que plein de gens plus calés que moi en informatique ont mis en place dans le monde du libre, ça vaut bien un petit effort.

Virer les notifications pour diminuer son temps d’écran

Depuis que j’ai supprimé les pastilles de notifications des applications de mon smartphone, j’y passe beaucoup moins de temps. Je n’interromps plus tout ce que suis en train de faire juste parce qu’une notification surgit à l’écran ou qu’un point rouge s’ajoute à l’icône d’une application. J’ai même découvert aujourd’hui que je pouvais regrouper les notifications pour les faire délivrer à l’heure, ou aux heures, de mon choix. J’ai défini 10h, 15h et 20h. Trois fois par jour, ça doit suffire pour me faire déranger, les urgences et messages directs passant au travers de ce filtre.

Je vais ainsi consulter mes flux RSS, la timeline de Mastodon ou le site d’un média en ligne uniquement lorsque j’ai un peu de temps à tuer. Un peu comme si j’ouvrais un livre.

Pareil pour le téléphone: je ne réponds pas systématiquement aux appels, surtout si le numéro de l’appelant m’est inconnu. En quoi seraient-ils plus importants que ce que je suis en train de faire? Les gens peuvent me laisser un message si c’est important et je les rappellerai rapidement. Sinon, je les rappellerai aussi, mais moins rapidement. Après avoir fini ce que je suis en train de faire.

Simple, basique. Et des journées plus calmes, un peu à l’écart de l’effervescence des réseaux sociaux.