J’aime être à vélo, c’est aussi simple que ça. Et ce soir, j’ai fait un détour au retour de la gare pour que cela dure plus longtemps.

Notes d'une vie de cycliste, avec et sans vélo.
J’aime être à vélo, c’est aussi simple que ça. Et ce soir, j’ai fait un détour au retour de la gare pour que cela dure plus longtemps.

Dans Le Temps:
«Apple est lui aussi sur la sellette»
«Sans le dire explicitement, la multinationale veut se différencier des «bad guys» comme Facebook mais aussi de Google, avec qui la compétition est plus évidente.»
J’avoue ne pas bien comprendre le soupçon sur Apple qui communique assez clairement et depuis longtemps que «ce qui se passe sur l’iPhone reste sur l’iPhone», par exemple. Même si ce n’est peut-être pas tout à fait vrai, c’est assez explicite je trouve.
Pendant ce temps et depuis longtemps Facebook et Google estiment normal de pomper en toute discrétion toutes nos données et actions. Qu’Apple puisse en retirer un avantage commercial ne dépend que de la prise de conscience de cette activité occulte de « minage » de nos données personnelles et je ne vois pas trop le « double jeu » là-dedans. C’est même assez limpide comme approche.
Article original: Google et Apple soupçonnés de double jeu avec les cookies publicitaires – Le Temps
L’avis de l’Organisation suisse des patients.
«La Suisse est le seul pays européen à vouloir confier l’e-ID à des entreprises privées. Cela permettrait aux fournisseurs d’enregistrer d’énormes quantités de données personnelles. Les partisans de la loi argumentent que l’e-ID serait fondée sur le concept „Privacy by design“. Cela signifie que la protection des données est prise en compte dès la conception et le développement du hardware et des logiciels. Mais en clair cela veut dire qu’en matière de gestion des données tout repose sur la confiance que l’on accorde au fournisseur.»
«La confiance passe par le contrôle», avait coutume de dire le rédacteur en chef adjoint d’un quotidien où j’ai travaillé par le passé. Pour le coup, je suis d’accord. Pas de contrôle sans transparence. Confiance nulle.
Article original: La loi sur l’identité électronique nuit à l’acceptation vis-à-vis des données numériques sur la santé – Schweizerische Stiftung SPO Patientenschutz
L’autre soir, j’avais décidé de renoncer à Adobe Lightroom pour une ou deux bonnes raisons et peut-être quelques mauvaises, mais j’avais décidé.
Une des bonnes, je pense, c’est que la synchronisation des images entre ma version «Classic» de Lightroom sur Mac et le «cloud» est «plantée» depuis belle lurette. Elle ne fonctionne plus. Les collections que j’y ajoute ne sont pas synchronisées et le compteur reste bloqué sur 503 photos en cours de synchronisation.

Je me dis que ce sont ces, ou l’une de ces photos, qui pose·nt problème. Mais la fenêtre de détails reste vide… J’ai à peu près tout essayé en suivant les conseils officiels d’Adobe et les astuces suggérées sur le net. Sans succès.

Bref, cela m’énerve et me travaille depuis assez longtemps pour que je remette en question mon besoin de Lightroom.
Surtout que je dispose d’une licence de Photomechanic, une vraie bombe pour la visualisation d’images, leur «manipulation» hors retouches et la gestion des métadonnées associées. La dernière version dispose même d’un catalogue pour visualiser les images stockées sur un support déconnecté de votre machine.
Bref encore, entre Photomechanic pour la gestion de mon stock d’images et des archives, un éditeur comme Luminar pour les retouches et l’application «Photos» du Mac et des bidules iOS pour le «tout venant» quotidien, je suis paré me semble-t-il. J’y ai ajouté un compte Infomaniak kDrive de 2To pour synchroniser mes images en ligne et le tour est joué pour «remplacer» Lightroom. Je mets des guillemets, car bien sûr que cela ne remplace pas l’édition «synchronisée» des modifications des photos. Mais comme la synchro ne marche pas…
J’en arrive à ma décision de renoncer à Lightroom et de modifier ma «formule» chez eux. Je clique et clique et on m’affiche cela.

Bon, j’en ai vraiment ras-le-bol. Tant pis pour la pénalité de près de 30 CHF, qui a le don de me conforter dans ma décision. Je confirme et tombe sur l’écran suivant:

C’est fabuleux.
D’abord on veut te punir. Ensuite on t’offre deux mois gratuits… La carotte après le bâton!
Alors j’avoue que je me suis arrêté là, pour redonner une chance à cette «rrogntudjû» de synchronisation. Mais après les derniers essais, je peux confirmer que ce n’est pas gagné…
«Chacun d’entre nous doit commencer quelque part pour dire non à la détérioration de notre planète…»
Et si l’on a déjà commencé, on peut continuer…
Article original: Votations: Les dégâts de l’huile de palme «détruisent comme un cancer» – Le Matin
Une bonne lecture pour comprendre que la campagne actuelle de Facebook ne s’adresse pas à ceux qui s’intéressent, même très peu, à la chose.
«The fact is that if you know one single thing about privacy, you are not going to be supporting Facebook.»
Article original: Insultingly, Facebook continues to try to convince users that privacy-violating targeted ads are good | AppleInsider
C’est moi ou c’est un peu court comme explication?
«La dégradation de la qualité de l’air s’explique par des conditions météorologiques de haute pression.»
Article original: Une alerte aux particules fines émise à Genève et en Valais – rts.ch – Valais
«De plus, ce projet préserve les commerçants de la mort, car, il ne faut pas se raconter d’histoires, faire les courses en vélo est une illusion.»
C’est sûr qu’avec ce postulat de base, à lire dans Le Temps, ça n’ira jamais. Il y a pourtant plein d’endroits où ça marche et où les cyclistes s’avèrent de meilleurs clients.
Ce n’est pas moi qui le dis, mais un article du Forbes, journal que l’on ne qualifiera pas de gauchiste…
Cyclists Spend 40% More In London’s Shops Than Motorists
«Conducted by Matthew Carmona from University College London’s Bartlett School of Planning, the research reveals that those not in cars spend 40% more each month in neighborhood shops than motorists.»
Alors je ne sais pas, mais pour sauver les commerçants de la mort, je m’y prendrais peut-être autrement.
Reworld contre Science et Vie : entretien avec Hervé Poirier – Acrimed
«C’est cette conception « low-cost » que souhaite imposer Reworld Media à Science et Vie, en particulier sur son site. Cela revient à tirer un trait sur ce qui fait la valeur du magazine. L’organisation du travail que souhaite mettre en place la direction en témoigne : des « chargés de contenus », qui appartiennent à un « pool » et non à une véritable rédaction, vont ainsi « fournir des contenus » pour les sites de Reworld – Closer, Biba ou Science et Vie. En tout, une vingtaine de « jeunes talents » en formation constitueront cette « content factory » de Reworld (la « fabrique de contenu »).»
Article original: Reworld contre Science et Vie : entretien avec Hervé Poirier – Acrimed | Action Critique Médias
Quand tu lis ceci sur Heidi.news, un site d’information qui fait partie de ta « routine » matinale (quand j’ai le temps) au sujet de Facebook (que je n’aime déjà pas beaucoup pour rester poli):
«Les médias australiens ne pourront plus publier leurs contenus sur des pages de la plate-forme.»
Tu te dis d’abord: pas grave, je ne suis pas en Australie, ces médias ont peut-être eu tort de mettre une grande partie de leurs œufs dans ce panier. Bref, tu ne te sens que moyennement concerné.
La suite:
«Victimes collatérales, les services de secours, qui avertissent la population en cas de catastrophe naturelle ou d’informations liées à la pandémie, sont également restreints.»
Ainsi que d’autres organisations non gouvernementales.
[twitter.com/chugh_rit…](https://twitter.com/chugh_ritesh/status/1362184710156214273?s=21)
Bloquer les racistes et autres conspirationnistes c’est trop difficile, mais prendre en otage des populations entières pour un problème financier, cela ne pose apparemment pas de problème à Mark Zuckerberg.
Et quand tu penses ne pas être touché, à quelques milliers de kilomètres de là, tu t’aperçois et te souviens que ce qui est peut-être le meilleur site de cyclisme au monde Cyclingtips est… australien. Et donc «banni» par Facebook.
Heureusement, il reste Twitter (dont on se méfiera aussi), le flux RSS (une technologie tellement simple et totalement sous-estimée pour suivre ses sites favoris) et la newsletter (simple et confortable également) pour suivre l’actualité de Cyclingtips et de ses autres sites préférés.
Mais Facebook, non. Fuyons. Pour toujours cette fois.