Stocker et référencer ses cassettes vidéo avec iDive? Non, iMovie.

Voilà quelques années, j’avais entrepris de référencer mes cassettes vidéo DV avec iDive, le programme d’Aquafadas. Puis j’ai davantage photographié que filmé mes enfants et iDive a vieilli, je n’ai jamais consulté cet index. Jusqu’à ces derniers jours.

Sur le principe, iDive est séduisant: le programme capture une image de votre bande vidéo à intervalles réguliers (que l’on peut ajuster). On a ainsi un aperçu du contenu de sa cassette vidéo, sans la sortir de son armoire. Mots clés et autres favoris permettent de retrouver des scènes particulières et de les recapturer depuis la bande. Voilà pour la théorie.

Premier problème: j’ai changé d’ordinateur et iDive est repassé du coup en mode démo. Impossible de réactiver sans redemander une clé d’enregistrement à l’éditeur. Réponse rapide, mais c’est tout de même pénible. J’ai payé et c’est moi qui suis ennuyé.

Deuxième problème, la clé ne fonctionne pas. Il me faut mettre à jour vers la dernière version de iDive 1, qui est depuis passé en version 2. Tant qu’à faire, je paie la mise à jour vers la Version2.

Allégé de 29 euros supplémentaires, mais bien décidé à plonger dans ma collection, je me lance dans l’importation de ma bibliothèque existante. Sans trop de problèmes, jusqu’à ce que l’application plante une première fois. Pas moyen d’enregistrer son travail à mesure, iDive enregistre les bibliothèques lorsque l’on quitte. En cas de plantage, tout est foutu. Pire, tout a été corrompu suite à quelques modifications de noms de conteneurs (du genre Cassette 10 > Cassette 10 – Journée à skis 2006) qui n’ont pas été reconnues à la réouverture de iDiv

De rage, j’ai tout effacé, décidé de tout refaire à neuf. Ma nouvelle machine permettant une indexation plus précise (en enregistrant une image toutes les deux secondes plutôt que dix) de ma trentaine de cassettes. Une cassette, deux, trois. Quitter pour enregistrer. Quatre et… plantage en fin de bande. Une heure de foutue. J’ai donné encore une dernière chance à iDive, avec la même cassette. Pas mieux. Plantage en fin de bande, ballon de plage de la mort qui tue.

Il me fallait trouver autre chose.

Et pourquoi pas iMovie 09? Je vous vois venir… iMovie ne permet pas de capturer des extraits, uniquement la vidéo complète. C’est vrai, c’est un inconvénient, qui peut se muer en avantage.

Avec l’option “automatique”, iMovie rembobine la cassette, importe le film et rembobine à nouveau.

Une heure de vidéo au format DV “pèse” un peu moins de 13 Gb. Un disque dur externe de 1 Tb (1024 Gb) se trouve pour 120 francs suisses (82 Euros au cours du jour) et permet de stocker quelque 80 heures de vidéo DV (80 cassettes de 60 minutes, donc). Soit environ 1,5 franc (1 euro) par heure de vidéo. La “Bibliothèque d’événements” stocke vos rushes, en les classant par date. Vous pouvez y ajouter des mots clés.

L’avantage? Pour le prix – même si dans mon cas c’est trop tard – d’une licence iDive (79 €), j’ai un disque dur qui me permet de stocker 80 heures de vidéo et de les classer avec iMovie, livré avec mon Mac Mini.

iMovie est certes moins puissant pour le catalogage et l’attribution de mots clés (mais cela peut même se discuter). Sa fonction d’import automatique (rembobinage, importation et rembobinage) permet de vaquer à d’autres occupations pendant qu’il travaille en tâche de fond. Mais, surtout, les fichiers sont tous présents, prêts au montage. Et, si vous êtes vraiment en manque de place et en présence de plans totalement inutiles, vous pouvez toujours les supprimer.

Pour l’heure, j’en suis à une quinzaine d’heures de vidéo importées dans iMovie, et ça roule.

Mon choix est fait. iMovie a fait plonger iDive (un peu facile, je sais) dans les profondeurs de mon ordinateur.

De l’utilité du nuage pour abriter ses données

Comme je me charge à titre bénévole de la publication du site web de l’association de promotion du don d’organes A Cœur ouvert, j’hérite aussi des petits soucis informatique de son président. Ce dernier a égaré son iPhone avec lequel il faisait presque tout. Ses emails partaient 99 fois sur 100 du téléphone et non d’un ordinateur. D’où la petite panique lors de la perte du téléphone.

 

Heureusement, sa boîte mail est une Gmail, configurée en IMAP. Comme son nouveau téléphone tourne sous Android, le système d’exploitation pour téléphones mobile de Google, aucun problème pour resynchroniser la chose. Toujours aussi facile pour récupérer les adresses depuis Carnet d’adresses de Mac OS X et les importer dans les contacts de Gmail.

 

Les seules données irrécupérables ont été celles du calendrier iCal, présent sur l’iPhone, mais jamais synchronisées avec son jumeau sur le mac. Désormais, le bonhomme utilise aussi Google Calendar.

Désormais, courriels, contacts et agenda sont stockés dans le “nuage” Google, accessibles depuis n’importe où avec une connexion au net.

 

On peut toujours deviser sur le danger de mettre tous ses oeufs dans le même panier, chez le tentaculaire Google de surcroît. En l’occurence, le service de Google a démontré son utilité et son bon fonctionnement. Le tout gratuitement. Quant à la sécurité des données, rien ne me dit qu’elle soit mieux assurée ailleurs, même avec des offres payantes. Ou me trompe-je?

Pourquoi cet (ou cette?) iPad me plaît déjà

Souvenez-vous, en 1998 Apple est à l’agonie. Mais Steve Jobs est de retour aux commandes depuis queques temps et la Pomme lance le premier iMac. Tout le monde se marre. Un ordinateur qui ressemble à un jouet. Et qui n’a même pas de lecteur de disquette. Le spécialistes crient à la folie. Quelques mois plus tôt, Michael Dell, patron de la firme éponyme, conseillait même à Apple de fermer boutique et de rendre l’argent aux actionnaires. Aujourd’hui, Apple vaut sept fois Dell.

 

Souvenez-vous encore. En 2001, Apple présente le premier iPod. Ce n’est pas le premier lecteur de mp3. Il ne permet même pas d’écouter la radio. Les «geeks» crient à nouveau à la folie. Aujourd’hui, iPod est presque devenu un terme générique pour dire «lecteur de musique».

 

Puis on a encore vu arriver l’iPhone. Encore un objet qui ne faisait rien de nouveau. Téléphoner, surfer sur le net, consulter ses mails, écouter de la musique, tout cela était déjà possible avec les téléphones mobiles existants. Mais qui surfait vraiment sur le net avec son téléphone?

La force de la marque à la pomme est d’avoir su rendre la technologie accessible, de la rendre totalement intuitive et transparente. Observez un enfant de quatre ans qui s’empare de l’iPhone de ses parents – je sais de quoi je parle. Il ne sait pas lire, mais est tout à fait à l’aise pour lancer un jeu ou faire défiler des images.

Et ce fameux iPad alors? Comme toutes les autres créations Apple, il lui manque plein de choses: pas de port USB, pas de caméra, il ne lit pas les animations Flash, il est plus gros qu’un iPod et moins puissant qu’un ordinateur, sa mémoire est trop faible. Et bien tant mieux. Parce que ce n’est pas ce qui manque qui le fait fonctionner, mais tout le reste.

 

Personnellement, depuis que je dispose d’un iPhone, je me sers beaucoup moins de mes ordinateurs, un Mac Mini et un vieux Powerbook G4. Le Mac Mini est installé dans un coin de la maison, à l’écart de la tribu. Pratique pour bosser, mais pour juste consulter et répondre à quelques mails depuis le salon en surveillant du coin de l’œil les jeux des enfants, c’est pas top. L’iPhone, c’est mieux. Mais tout de même un peu petit parfois.

 

Rien que pour cela, je risque d’adorer l’iPad. Pour surfer sur le net et consulter mes sites et journaux favoris depuis le fauteuil du salon (moins cher que celui de Steve Jobs durant la présentation de la tablette), je ne vois pas mieux. Si en plus elle me sert d’agenda, de cadre photo transportable, de lecteur vidéo et de livre électronique, moi, ça me va. Pour les autres usages, je fais confiance aux développeurs. Qui aurait pu prédire ce qu’allait devenir l’iPhone à sa sortie?

 

Et là, je me dis que j’ai vraiment bien fait d’offrir une Wii à mes enfants. Il laisseront l’iPad tranquille au-moins pendant… la première demi-heure. On parie?

MàJ – L’iPad est disponible en précommande en Suisse, dès 699 francs.

En images (photos DR) ci-dessous: l’iMac (1998), l’iPod (2001) et l’iPhone (2007).

  06 web mac
 
09 web mac
 
13 web mac

Gmail, Google Docs et moi…

J’adore Gmail et je suis en train de me laisser séduire par Google Docs. Le seul truc qui me chicane, c’est évidemment d’avoir plein de documents chez Google, sans savoir ce qu’il peut vraiment en faire. Mais comme je n’y place pas de grands secrets, cela ne me semble pas trop grave.

Je ne m’étendrai pas sur Gmail et son interface un peu surprenante au premier abord et son système de libellés. Pourtant, difficile de s’en passer une fois que l’on y a goûté.

Ce qui m’intéresse aujourd’hui, c’est le lien entre Gmail et Google Docs, le système de stockage et de rédaction en ligne (en même hors connexion, moyennant une petite manipulation) de documents texte, tableurs et même présentation à la Powerpoint. Au boulot je stocke les PVs de séances et autre modes d’emploi partagés (ce partage étant l’un des nombreux atouts de G Docs) sur Google docs.

Dans le cadre de mon travail je reçois environ 20 à 30 emails quotidiens demandant un traitement quelconque. Dans le lots des communiqués de presse (accidents de la circulation, informations de l’Etat du Valais), qui demandent quelques retouches avant leur mise en ligne. Et plutôt que de télécharger le document, de l’ouvrir dans un traitement de texte, de le retoucher puis de coller le résultat dans notre système de publication sur internet, je demande à Gmail d’ouvrir la pièce jointe en html.
 
Je copie et colle ensuite le texte dans le système, le corrige avant publication et hop, le tour est joué, sans quitter le navigateur internet. C’est surtout ce dernier point qui me fait gagner pas mal de temps.

Et si le document en question mérite un archivage, je clique simplement sur “ouvrir en tant que document Google” et c’est réglé. Toujours sans quitter le navigateur. Le module “Documents” peut paraître un peu fruste, mais il suffit amplement aux besoins courants et l’outil “Nombre de mots” (que l’on peut appeler par un raccourci clavier) est même nettement pus détaillé que celui de Word.

En résumé, j’ouvre vingt fois le module Google Docs pour un lancement de Word, et encore…