“Service citoyen: un élan louable pour un résultat nuisible” Vraiment?

Marie-Bertrande Duay, présidente des Femmes UDC (extrême droite) romandes, dans Le Temps, au sujet du service citoyen:

Or, le service civil connaît un succès croissant au détriment de l’armée, car il est considéré comme moins exigeant, malgré sa durée plus longue. Ce changement de paradigme illustre une dérive de notre société, où il devient difficile de sortir de sa zone de confort et de se surpasser.

Traiter les personnes qui préfèrent le service civil, aujourd’hui d’une durée d’une fois et demie celui du service militaire, de fainéants (en substance, c’est ce qui est exprimé) est ridicule. Allez bosser dans un hôpital ou dans un EMS et on verra si cela est vraiment moins pénible que de courir pour attendre et attendre pour courir à l’armée.

Peut-être, surtout, que les civilistes trouvent davantage de sens à travailler dans l’aide et l’entraide plutôt que d’apprendre à dégommer d’autres personnes?

L’armée reste une école de vie ayant pour pilier l’engagement, le collectif et le dépassement de soi, notions indispensables pour chaque citoyen contribuant au développement de notre société.

Pour l’engagement et le collectif, le service civil convient très bien. Quant au dépassement de soi, est-il indispensable au développement de la société? Peut-être que le sport du soir ou du week-end peut suffire, non?

Enfin, l’ouverture du service citoyen aux étrangers aggraverait non seulement encore les coûts mais porterait aussi atteinte à l’indépendance de notre Confédération.

Venant de l’UDC, qui ne fait que de répéter que les étrangers vivent au crochet de la Suisse, leur reprocher un potentiel coup de main pour des tâches d’utilité publique est pour le moins surprenant. Ah, mais j’oubliais qu’un «étranger» qui balaie la route porte gravement atteinte à l’indépendance de la Confédération. 

Suis-je bête.

Certainement. C’est pourquoi j’évite de trop réfléchir et me contente, comme d’habitude, de voter à l’inverse de ce que préconise l’UDC.

Zéro mort sur les routes depuis un an : les mesures fortes d’Helsinki qui pourraient inspirer toute l’Europe

«Les limitations de vitesse sont l’un des facteurs les plus importants dans les progrès d’Helsinki», confirme Roni Utriainen, ingénieur de la circulation à la Division de l’environnement urbain d’Helsinki.

Ensuite, le design des rues a été entièrement repensé : chaussées rétrécies, intersections plus sûres, passages piétons surélevés, éclairage amélioré et pistes cyclables séparées. Tout est conçu pour que la vitesse excessive devienne physiquement impossible et que les usagers vulnérables soient protégés.

Les recettes sont connues, les limitations de vitesse sauvent des vies et les infrastructures de qualité mettent les usager vulnérables à l’abri.

Tout le contraire de chez nous, où l’on voit tous les jours la démonstration de notre échec à faire respecter les plus vulnérables par les dominants motorisés (qui ne manquent pas de critiquer le «danger» causé par les vulnérables à pied ou à vélo): des «patrouilleurs scolaires» chargés de sécuriser les passage piétons sur le chemin de l’école.

Cela fait drôle de citer Le Figaro, mais l’article original est ici: Zéro mort sur les routes depuis un an : les mesures fortes d’Helsinki qui pourraient inspirer toute l’Europe

T’es bien gentil avec ton petit vélo

J’aime bien ce billet de blog de tisaac et suis assez d’accord avec lui.

Mon petit vélo c’est une goutte qui vient éroder des rochers. Avec des milliers d’autres, elle vient éroder des rochers. Peut-être que cela créera une brèche dans les rochers, peut-être que pas. Mais sans aucune goutte, les rochers ne seront pas érodés.

Mon petit vélo, c’est semer des graines. Peut-être qu’elles germeront, peut-être pas. Mais sans aucune graine, c’est le désert qui adviendra. tisaac

On fait ce qu’on peut et ça vaut la peine d’essayer.

Vous préférez des salaires qui stagnent ou qui baissent?

Son collègue de parti, Roger Golay, justifie son oui par son opposition aux salaires minimums «qui font stagner les revenus». Il appelle à une plus forte mobilisation syndicale pour améliorer les CCT. «La lutte avec le patronat doit être égale. Actuellement, les syndicats ne font plus leur job», regrette-t-il.

Les patrons qui appellent à davantage de mobilisation syndicale, on aura tout vu. S’ils veulent des grèves, je pense que certains ne vont pas se gêner.

Et au-delà de ça, c’est étrange comme le fédéralisme n’est finalement plus si important.

URL: «Il s’agit d’un putsch parlementaire»: le Conseil national relègue les salaires minimums cantonaux au second plan – Le Temps

Rendement, climat… L’efficacité de l’agriculture biologique confirmée

Dans Le Temps

L’étude a montré que les exploitations biologiques atteignent en moyenne un niveau de rendement équivalant à 85% de celui des exploitations conventionnelles et ce, alors que les premières nommées n’utilisent que 65% des engrais azotés et 8% des pesticides utilisés par l’agriculture conventionnelle.

C’est davantage de travail, certainement, mais les résultats sont là et je suis d’accord de payer plus pour cela. Notamment pour le vin et si je ne vais pas refuser les bouteilles “conventionnelles” que l’on m’offre, je n’achète plus que du bio.

les cultures bio entraînent un risque de contamination des eaux, des produits alimentaires et de fourrage nettement plus faible que les cultures conventionnelles.

Sauvons le bâtiment de la Société agricole de Fully

J’ai signé la pétition «Sauvons notre patrimoine fulliérain», pour préserver le bâtiment de la Société d’Agriculture, aujourd’hui menacé par un projet immobilier. Si le développement urbain est nécessaire à l’évolution de notre village, il ne doit pas se faire au détriment de notre patrimoine remarquable.

Ce bâtiment en fait partie et marque l’arrivée à Vers-l’Eglise depuis Charrat ou Châtaignier. Réaffecté, il peut encore servir aux générations futures en faisant le lien avec l’histoire du village et de la commune agricole.

Ce bâtiment incarne l’héritage agricole, social et patrimonial de notre village. Témoin silencieux de notre passé, il reflète la mémoire collective et l’engagement de celles et ceux qui ont façonné le territoire fullierain, il s’agit de nos parents, grands-parents, arrières-grand parents, … Sa préservation est essentielle pour en transmettre l’identité et les valeurs aux générations futures.

Cette pétition sera soumise aux autorités communales, dans le but d’obtenir l’inscription officielle du bâtiment au patrimoine.

05 façades ouest.

“Attaque sournoise en Valais contre le temps partiel”

Par 64 voix à 61 et une abstention, le Grand Conseil valaisan a décidé mardi d’accepter un postulat pour réduire les subsides d’assurance-maladie aux personnes qui travaillent à temps partiel. Cette mesure était proposée par un élu de l’UDC et des élus du Centre.

Si je comprends bien les chantres de la famille «traditionnelle» que sont l’UDC et Le Centre, la mère au foyer qui ne travaille pas du tout réduirait à néant le droit aux subsides de sa famille?

 

Pourquoi lire Le Nouvelliste quand on a Facebook?

La presse souffre de la concurrence des réseaux sociaux, nous dit-on régulièrement. Et c’est sûrement vrai. C’est pourquoi je m’interroge quand mon quotidien régional, Le Nouvelliste, assure une promotion sans relâche de Facebook.

Dernier exemple en date, parce que le sujet m’intéresse depuis longtemps: l’élargissement des zones 30 km/h de la capitale cantonale, Sion, à 30 km/h. Je passe rapidement sur le traitement habituel : journalisme de porte-voix, où je tends simplement le micro aux promoteurs et ensuite aux détracteurs, sans m’intéresser moi-même au fond du sujet. Ce ne sont pourtant pas les exemples (Lyon, Bologne, qui, après un an de mise en œuvre de la limitation à 30 km/h, a enregistré une réduction de 50 % des décès sur la route et où, pour la première fois depuis 1991, aucun décès de piéton n’a été signalé. Les accidents ont diminué de 13 % et les blessures graves de 38 %) ni les études et articles documentés qui manquent sur le sujet (30 km/h et effets sur le commerce urbain). Rappeler quelques faits aurait fait du bien à cet article.

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Mais revenons à Facebook, où le Nouvelliste partage les liens vers ses articles. Celui consacré à l’élargissement des zones 30 km/h à Sion y récolte plus de 200 commentaires. Comme toujours, ce ne sont pas les plus virulents qui sont les mieux documentés et cela ne vole pas toujours très haut. Cela n’empêche pas Le Nouvelliste de consacrer un nouvel article sur les commentaires des gens sur Facebook, le sujet faisant «débat sur les réseaux sociaux». Déjà, il aurait été plus correct d’écrire Facebook plutôt que «réseaux sociaux», car c’est la seule plateforme citée. Donc, si je résume, Le Nouvelliste publie un article qui suscite des commentaires sur Facebook, puis écrit un article sur ces mêmes commentaires (il oublie même les sept commentaires, d’ailleurs plus pondérés, sur son propre site internet), incitant encore les lecteurs à se rendre sur Facebook.

C’est vraiment cela que je ne comprends pas. Si Le Nouvelliste voulait que l’on se rende directement sur Facebook plutôt que sur son site, il ne s’y prendrait pas autrement. Et si je suis abonné au Nouvelliste, entre autres sources d’information, c’est que j’accorde encore une certaine crédibilité à la presse «traditionnelle». Mais, si, en m’éloignant des «réseaux sociaux», dont Facebook, j’y retrouve les mêmes débilités, j’y vois toujours moins d’intérêt.

Microsoft et la merdification de tout

Aujourd’hui, j’ai une collègue qui se plaint de problèmes de «mise en page» dans Microsoft Word. Comme je suis sur Mac, je ne peux que compatir, sans lui suggérer d’essayer avec Pages (livré avec chaque Mac), mais en lui rappelant que la mise en page et Word, ça fait deux et que c’est une sinistre bouse dans ce domaine (et pour le reste aussi).

Je me dis qu’elle pourrait peut-être utiliser Publisher (qui est aussi une bouse, mais tout de même mieux adaptée à de la «mise en page»). Sauf qu’aujourd’hui même, dans un courriel qui annonce la fin de Skype, Microsoft explique aussi arrêter les frais avec Publisher, conseillant d’utiliser Microsoft Word, PowerPoint ou Designer dans le cadre d’Office 365 (sur abonnement évidemment.)

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