Il s’agit de la pire fusillade de masse de l’histoire de la Suède. La semaine dernière, dix personnes ont été tuées par balle et de nombreuses autres blessées avant que le tireur ne se suicide.
Le suspect, un homme blanc de 35 ans, a d’abord été décrit par les autorités comme un «loup solitaire».
Il est pourtant difficile de croire que la cible de cette violence n’était pas politique.
Le Campus Risbergska, où la fusillade a eu lieu, est un centre d’éducation pour adultes, dont beaucoup étaient inscrits à un programme linguistique appelé «Suédois pour immigrants». Ce centre est un vestige de l’ancien vaste réseau public national d’institutions bien financées pour la formation continue et les programmes extrascolaires destinés à aider les personnes récemment arrivées à s’assimiler.
En 1989, j’ai moi-même travaillé comme interprète Suédois-Français, dans un de ces centres, à Nässjö, une petite ville au sud du pays. J’avais d’ailleurs trouvé assez remarquable cette offre pour faciliter l’intégration des personnes fuyant leur pays d’origine.
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