Le bilan carbone des jets privés s’envole
Selon Stefan Gössling, les milliardaires qui prennent le plus leur jet privé “peuvent polluer 550 fois plus que la moyenne de la population au cours d’une année donnée”.
Notes d'une vie de cycliste, avec et sans vélo.
Le bilan carbone des jets privés s’envole
Selon Stefan Gössling, les milliardaires qui prennent le plus leur jet privé “peuvent polluer 550 fois plus que la moyenne de la population au cours d’une année donnée”.
Instruction: « Une personne faisant de la mécanique sur son vélo ». Le résultat fait un peu peur tout de même…
Elle fait quoi la dame exactement sur ce vélo au cadre un peu étrange?

Et lui, je ne sais pas ce qu’il va visser avec son air bizarre…

La chaîne, à cet endroit, ça va faire mal…

Quelqu’un va se casser la figure avec ce vélo et après cette intervention…

Bref, le vélo est un engin simple, mais encore trop compliqué pour l’IA qui n’a rien d’intelligent 😉
Des protocoles internes le montrent: les dommages environnementaux causés par le trafic sont nettement plus importants que prévu. Jusqu’à présent, les coûts induits par le trafic automobile ont été sous-estimés, ce qui provoque une certaine nervosité au sein du département Rösti.
En chiffres absolus, c’est toutefois le trafic routier motorisé qui pèse le plus lourd dans la balance. Ses coûts externes augmentent de 60%, passant de 10,8 milliards de francs à 17,3 milliards.
Le trafic motorisé nous coûte une blinde, mais pour certains ce n’est pas assez. Ils veulent davantage d’autoroutes et de bagnoles.
Article original: Kostenschock im Autoverkehr: Neue Zahlen beeinflussen Autobahn-Abstimmung
Ce qui se passe quand on confie des services public au privé, qui doit enrichir des actionnaires…
En Angleterre, seuls 15% des cours d’eau sont en bonne santé écologique. Aucun ne contient des produits chimiques à un niveau acceptable
Article original: Au Royaume-Uni, l’eau des égouts finit trop souvent dans les rivières – Le Temps
«les compagnies des eaux se sont endettées à l’excès, tout en reversant d’importants dividendes à leurs actionnaires et des bonus à leurs directeurs»
La presse va mal, paraît-il, même si, alors que j’y travaillais, je n’ai jamais entendu que ça allait bien. Alors que ça allait bien, pour les actionnaires. Mais passons.
La publicité se réduit dans les journaux imprimés et rapporte moins sur le web. Certes. C’est oublier que certains éditeurs ont créé, ou racheté, des sites de petites annonces qui leur rapportent gros sans entrer dans la comptabilité de leurs publications ainsi privées de certains revenus.
Continuer la lecture de « La presse va mal, mais la merdification progresse »
Là où il y a du fric, ce n’est jamais assez.
«Au cours des 15 dernières années, les actionnaires du groupe TX, propriétaire de Tamedia, ont empoché plus de 670 millions de dividendes sur un bénéfice de 2,2 milliards d’euros tandis que des centaines d’employés étaient licenciés.»
Article original: Restructuration radicale chez Tamedia qui va supprimer près de 300 postes et fermer des imprimeries – rts.ch – Suisse
Assez simple et bien résumé par l’ingénieur agronome François Margot, pour qui les organisations niant l’alarmante baisse de la biodiversité sont comparables aux compagnie pétrolières qui propageaient le climatoscepticisme.
«Si la biodiversité se porte bien alors il n’y a rien à craindre d’une initiative qui veut simplement inscrire sa protection dans notre Constitution fédérale. Et si ce n’est pas le cas, discuter des faits serait plus responsable que de partir en guerre sous l’étendard d’arguments fallacieux.»
Article original: La paysannerie prise en otage – Le Temps
Tu peux le corriger, mais sinon ses réponses peuvent être difficiles à vérifier et c’est là tout le problème.
Je lui ai par exemple demandé pourquoi je m’opposais au projet d’homologation des parcours de VTT dans ma commune de Fully. Je sais pourquoi je l’ai fait, mais pas vraiment pour les raisons (même si elles sont crédibles) citées par ChatGPT.

Quand je lui fais remarquer qu’il ne me connaît pas, en fait, il admet et me demande de l’aide (les rôles s’inversent).

Je lui demande alors pourquoi il a inventé une réponse.

Il s’excuse à nouveau et fournit une nouvelle réponse nettement plus convaincante, même si pas à 100% correcte (je n’ai rien contre les parcours dédiés aux vélos électriques, sauf bien sûr si l’on en sacrifie d’autres à leur profit).

L’échange est ici et la morale est que si l’on ne connaît rien à un sujet, mieux vaut ne pas se fier à une intelligence qui ne l’est pas, fût-elle affublée du qualificatif d’artificielle.
Pour être franc, il n’y a pas de plateforme sociale centralisée éthique sous le capitalisme. Ni les plateformes que nous avons aujourd’hui, ni celles qui pourraient voir le jour demain.
Lorsque nous essayons de quitter leurs jardins clos, il devient plus difficile de rester en contact avec les personnes que nous aimons. Avons-nous la capacité et l’énergie d’essayer de combler ce fossé par nous-mêmes?
Article original en anglais: How social networks prey on our longing to be known (Comment les réseaux sociaux exploitent notre désir d’être connus)
Par le passé, alors que je travaillais encore comme journaliste, j’ai souvent voulu expérimenter les nouveautés (le Twitter des débuts, les blogs WordPress, Blogger, Pinterest, Facebook, Flickr pour les plus célèbres) et créé des comptes sur de nombreuses plateformes, avant de les fermer ces dernières années.
Au revoir Facebook, Twitter, Flickr, Linkedin, Youtube et Instagram parmi d’autres. Certaines ont été remplacées par des pendants plus libres: Pixelfed pour les images, Peertube pour les vidéos et Mastodon aussi bien sûr. Mais je garde surtout mes blogs, comme bikinvalais ou joakim.faiss.com et cette petite expérience avec Listed, qui me permet de publier directement depuis le logiciel de notes Standard Notes.
Avec d’autre plateformes, je pense ici à Whats’app, c’est plus compliqué et la phrase “lorsque nous essayons de quitter leurs jardins clos, il devient plus difficile de rester en contact avec les personnes que nous aimons”, résonne en plein. Certes, une parti de ma famille a basculé sur Signal. Mais pour les autres, les clubs sportifs et autres groupes d’amis, c’est plus difficile. On peut essayer de les inciter à changer discrètement, mais sans trop insister non plus. Qui suis-je pour exiger et poser des ultimatums?
Et puis il y en a d’autres où c’est possible, mais difficile, justement en raison de “notre désir d’être connus”. Je pense ici à Strava, une plateforme qui est devenue un vrai réseau social de sportifs et personnes actives. J’y suis depuis plus de dix ans et m’y étais inscrit, car c’était d’abord un carnet d’entraînement bien pratique qui tenait à jour mes progrès et performances sur des parcours “témoin”. Plus besoin de noter ses progrès et meilleurs temps dans un carnet ou une feuille de calcul. Strava faisait tout cela tout seul. Et comparait avec d’autres sportifs passés au même endroit. Avec un classement. Votre liste de performances dans le top 10 ou les KOMs (King of the mountain) vous posait là, bien visible aux yeux de vos “amis” pouvant vous féliciter par la distribution de “kudos”. Alors que je coordonnais la petite équipe de rédacteurs du magazine disparu “Vélo Romand” je voulais certainement aussi montrer que je “roulais” et que je m’estimais légitime à écrire sur le vélo.
Bref, Strava ne fait pas exception. Tous les ingrédients pour une utilisation addictive sont réunis: partage de ses activités, de sa vie, recherche de “likes”, notifications et difficulté à quitter une “communauté” de centaines de personnes construite au fil des ans par cette compétition permanente avec vous-même, vos “amis” et des inconnus. Le tout permet à la plateforme de récolter des données, énormément de données, vos données, et de le vendre.
J’ai souvent songé à quitter Strava, avant d’y renoncer et d’y redoubler d’activité, pour toutes les raisons qui font que cela est difficile d’y renoncer. Pensez donc, quatre pages de KOMs et plus de 20 de “Top 10”! Quel palmarès au vu de tous.
C’est oublier ce que je répète souvent: une compétition, c’est tout le monde au départ, avec un dossard, le même jour, dans les mêmes conditions. Mais il est tout de même difficile de renoncer à cette flatterie de l’ego que représente un KOM, même acquis par une tempête de vent dans le dos…
Ces derniers jours, j’ai passé toutes mes activités, quelques milliers, en “privé”. Cela m’a exclu des classements publics et le plus dur est certainement fait avant de boucler mon compte. “Strava” vient du suédois “sträva”, qui signifie “s’efforcer de, lutter, se battre” et implique un certain effort. Même pour y renoncer.
Cette fois, je crois que c’est en bonne voie.
> «Dans une réaction courroucée au verdict de la Cour européenne des droits de l’homme, l’UDC exige que la Suisse sorte du Conseil de l’Europe. «Les juges de Strasbourg sont les marionnettes des activistes.»
Les “activistes” qui sont 👉 [2500 femmes de plus de 64 ans](https://ainees-climat.ch/ueber-uns/). Il n’y a plus de jeunesse…
Article original: [L’UDC demande le retrait de la Suisse du Conseil de l’Europe – Le Temps](https://www.letemps.ch/suisse/l-udc-demande-le-retrait-de-la-suisse-du-conseil-de-l-europe)