Ciel gris et petite pluie fine, l’abruti habituel qui te frôle sur la route entre Fully et Saxon, le train qui circule avec douze minutes de retard… pas de doute, c’est lundi matin.

Microsoft et la merdification de tout

Aujourd’hui, j’ai une collègue qui se plaint de problèmes de «mise en page» dans Microsoft Word. Comme je suis sur Mac, je ne peux que compatir, sans lui suggérer d’essayer avec Pages (livré avec chaque Mac), mais en lui rappelant que la mise en page et Word, ça fait deux et que c’est une sinistre bouse dans ce domaine (et pour le reste aussi).

Je me dis qu’elle pourrait peut-être utiliser Publisher (qui est aussi une bouse, mais tout de même mieux adaptée à de la «mise en page»). Sauf qu’aujourd’hui même, dans un courriel qui annonce la fin de Skype, Microsoft explique aussi arrêter les frais avec Publisher, conseillant d’utiliser Microsoft Word, PowerPoint ou Designer dans le cadre d’Office 365 (sur abonnement évidemment.)

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Les dépassements: typologie d’automobilistes

Selon la loi, sur la route les dépassements (même et surtout de personnes à vélo) ne doivent se faire que lorsque toutes les conditions de sécurité sont réunies. C’est évidemment loin d’être toujours le cas et il y a plusieurs genres d’automobilistes.

  • Celui ou celle qui te frôle sans ralentir: un·e abruti·e de première classe.
  • Celui qui ralentit, patiente parfois, mais te frôle quand même: un ignorant pas malveillant.
  • Celui qui ralentit, patiente un peu, dépasse correctement, mais fait vrombir son moteur pour accélérer comme un fou: un bobet qui respecte les règles, mais pas toi et veut te faire comprendre que tu l’emmerdes sur «sa» route.
  • Celui qui ralentit, attend s’il le faut et te double bien au large: souvent un Espagnol, merci à lui et à tous les autres qui font pareil.

Imposition des couples mariés: le débat est “chaud”

«Le Centre et l’UDC voient dans cette réforme “absurde” une atteinte au modèle traditionnel du couple avec un seul revenu. Sans parler des pertes fiscales engendrées pour les cantons.»

«Sans parler des pertes fiscales engendrées». Ils ont donc bien conscience que les couples mariés paient davantage que ceux qui ne le sont pas. Drôle de manière de soutenir ce “modèle traditionnel” en le pénalisant financièrement.

En Suisse, si tu es marié, tu paies plus d’impôts, mais tu touches une rente réduite à la retraite. Double peine.

Article original sur le site de la RTS

Suprenant, cet Apple Photos

Ces derniers temps, j’ai souhaité me «déconnecter» quelque peu, notamment de certains services «cloud» pour réintroduire un peu de lenteur et de distance avec plein de choses. Ainsi, j’ai rapatrié et regroupé (grâce à Power Photos, une application assez remarquable aussi) une bonne partie de mes images dans une bibliothèque Apple Photos locale. La bibliothèque iCloud ne me sert plus qu’à enregistrer/synchroniser un petit mois d’images faites avec le téléphone.

Même si mes images sont toutes archivées sur un disque externe avec des dossiers et sous-dossiers par mois et années, j’ai conservé cette bibliothèque Photos locale qui compte à ce stade plus de 50 000 images pour un poids de plus de 525 Go.

J’avais un peu peur d’un tel volume, mais suis assez bluffé par la capacité de Photos gérer cela. Le démarrage de la bibliothèque est instantané (sur un MacStudio M1 Max comme sur un iMac M1) et le fonctionnement est d’une fluidité remarquable. Aucune lenteur, aucun accroc, pas d’attente de vignettes à générer, rien.

Alors oui, ou non, on ne sait pas vraiment comment Photos stocke ses images dans sa bibliothèque. Mais son interface est tellement simple et fluide pour gérer les images que je me moque un peu de son organisation interne.

Je suis d’ailleurs tellement bluffé par les performances de catalogage de Photos que je me suis lancé dans l’indexation (sans importer les images dans la bibliothèque, mais en les référençant, comme le feraient Lightroom ou Peakto) de toutes les images sur mon disque externe. Un bon paquet depuis le début des années 2000. Work in progress…

Synchroniser un disque local avec un emplacement en ligne (Infomaniak kDrive), c’est simple… Jusqu’au jour où tu changes de disque local, faute de place sur l’ancien.

Alors oui, il y a deux To de données, mais c’est toujours un peu flippant quand rien n’a l’air de bouger et que tu ne sais pas si le système est en train de te créer des doublons partout.

Un jour, je vais parler du stationnement vélo dans les gares CFF en Valais. Je risque de ne pas être très sympa. Note à moi-même : faire le lien avec le stationnement dans les immeubles.