L’information est tombée ce mardi 9 décembre avec encore une décision à rebours du bon sens de la part d’une majorité d’élu·e·s qui préfèrent que la population continue à cramer du pétrole alors que la terre brûle, plutôt que de l’inciter à prendre le chemin d’une mobilité respectueuse de l’environnement et de la santé des gens.
Sur le site internet du Nouvelliste:
Après le Conseil des États, le National a dit non mardi à la ligne reliant la Suisse à Malmö en Suède. Il a, dans le cadre du budget 2026, coupé la manne de 10 millions de francs nécessaire à la mise en service du train de nuit prévue le printemps prochain. Le vote a été très serré: 99 voix contre 92 et deux abstentions.
Il est «inacceptable que le contribuable finance via ses impôts une ligne de loisir», a déclaré Yvan Pahud (UDC/VD). Alex Farinelli (PLR/TI) avait aussi déclaré lundi soir que le train de nuit n’était ni exigé par la loi ni une priorité.
Mais, bon sang, il ne s’agit pas de financer une ligne de loisir, mais bien d’inciter les gens à voyager en train plutôt qu’en avion. Nos politicien·ne·s à courte vue refusent donc de soutenir des gens qui font déjà le vertueux effort de voyager en train (plus cher, plus compliqué, plus long, mais beaucoup plus respectueux de l’environnement), mais préfèrent inciter les voyageurs à prendre l’avion.
Sinon, vous pouvez m’expliquer pourquoi un vol Genève – Barcelone ne paie pas pas de taxe sur le carburant, une TVA réduite et une taxe CO2 de 20 francs par tonne alors que les coûts des dégâts environnementaux et sociaux est estimé à au mois 465 francs par tonne par les services de la Confédération?
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- «Pourquoi le train est toujours plus cher que l’avion», dans Le Monde.