Automobile: le retour du bon sens et des boutons?

Pas besoin d’avoir fait de grandes études pour comprendre que des boutons physiques sont plus simples à manipuler sans quitter la route des yeux qu’un écran toujours plus présent. Le retour du bon sens?

Les extraits ci-dessous de Wired ont été traduits avec DeepL

Les systèmes d’info-divertissement embarqués réduisent les temps de réaction au volant plus que la consommation d’alcool et de stupéfiants, selon les chercheurs du cabinet britannique indépendant TRL. L’étude, réalisée il y a cinq ans à la demande de l’organisation caritative de sécurité routière IAM RoadSmart, a révélé que l’utilisation tactile d’Apple CarPlay avait le plus grand impact négatif sur les réactions des conducteurs face aux dangers. Les temps de réaction étaient près de cinq fois inférieurs à ceux d’un conducteur en état d’ébriété, et près de trois fois inférieurs à ceux d’un conducteur sous l’emprise du cannabis.

Bref, Monsieur l’agent, je roule bourré, mais ma voiture n’a pas d’écran, c’est bon?

Une étude menée par le magazine automobile suédois Vi Bilägare en 2022 a montré que les boutons physiques sont beaucoup moins longs à utiliser que les écrans tactiles. En utilisant un mélange de voitures anciennes et récentes, le magazine a constaté que le véhicule le plus facile à modifier était la Volvo V70 de 2005, truffée de boutons et dépourvue d’écrans. Une série d’opérations telles que l’augmentation de la température de l’habitacle, le réglage de la radio et la réduction de l’éclairage des instruments pouvaient être effectuées en moins de 10 secondes dans la vieille Volvo, et ce en gardant les yeux baissés au minimum. En revanche, les mêmes tâches sur un SUV compact MG Marvel R électrique prenaient 45 secondes, ce qui nécessitait un temps de déplacement précieux pour parcourir les menus imbriqués.

Un écran, c’est plus long à manipuler au volant, plus dangereux, mais moins cher pour les fabricants. Pas sûr que le bons sens l’emporte, donc.

Article original: Rejoice! Carmakers Are Embracing Physical Buttons Again | WIRED

Les dépassements: typologie d’automobilistes

Selon la loi, sur la route les dépassements (même et surtout de personnes à vélo) ne doivent se faire que lorsque toutes les conditions de sécurité sont réunies. C’est évidemment loin d’être toujours le cas et il y a plusieurs genres d’automobilistes.

  • Celui ou celle qui te frôle sans ralentir: un·e abruti·e de première classe.
  • Celui qui ralentit, patiente parfois, mais te frôle quand même: un ignorant pas malveillant.
  • Celui qui ralentit, patiente un peu, dépasse correctement, mais fait vrombir son moteur pour accélérer comme un fou: un bobet qui respecte les règles, mais pas toi et veut te faire comprendre que tu l’emmerdes sur «sa» route.
  • Celui qui ralentit, attend s’il le faut et te double bien au large: souvent un Espagnol, merci à lui et à tous les autres qui font pareil.

Un jour, je vais parler du stationnement vélo dans les gares CFF en Valais. Je risque de ne pas être très sympa. Note à moi-même : faire le lien avec le stationnement dans les immeubles.

Le passage sur le Rhône et l’autoroute entre Fully et Saxon est une vraie merde pour les personnes à vélo. Par temps de pluie et sous la pluie, c’est encore bien pire, une ignominie dont les autorités responsables devraient avoir honte.

Élargir les autoroutes, un projet d’un autre siècle

«La Suisse se prête bien au modèle de la ville du quart d’heure, qui répond aux défis climatiques et assure une qualité de vie durable, à l’opposé d’élargissements d’autoroutes non rationnels et très transitoires, écrit Magali Zuercher, architecte-urbaniste, présidente d’Urbaplan»

Davantage de routes, ce sont davantage de voitures. Partout. Est-ce cela que nous voulons?

Article original: Élargir les autoroutes, un projet d’un autre siècle – Le Temps

Tot-toc…tuuut

Certaines voitures ont une commande du klaxon installé sur l’aile arrière droite. Je ne vois pas d’autre explication, car lorsque tu remontes à vélo une file de voitures plus ou moins bien encolonnées sur la bande cyclable (il ne faudrait pas trop s’approcher du trafic en sens inverse…) et que tu oses tapoter la carrosserie de celui qui barre carrément le passage, ça klaxonne! Hier soir, le conducteur a aussi menacé l’intégrité de ma dentition si je touchais encore sa voiture. Pourtant j’étais heureux pour lui que ses oreilles fonctionnent mieux que ses yeux ou son cerveau.

La route de la honte… Aujourd’hui, j’ai pris la transversale Fully -Saxon par le pont autoroutier à une douzaine d’heures d’intervalle. Eh bien c’est aussi honteux à 6h du matin qu’à 18h… Aucune sécurité, mais vraiment aucune pour les personnes à vélo. Honteux.

Vive le train, ou pas?

Vécu de la semaine: réserver des places (et les choisir) dans un train allemand, c’est facile, mais il n’est pas certain que le train arrive à l’heure (il est même à peu près certain qu’il ne sera pas à l’heure).

En France le train arrivera peut-être à l’heure, mais réserver des places dans un TGV alors que l’on a déjà un billet (Interrail) est très très compliqué, et je reste poli.

En Italie, la réservation des places est simple, comme leur choix, et les Frecce sont en général ponctuelles. Il faut par contre valider son billet (comment?) dans les trains régionaux.

En Suisse, pas besoin de réserver ses places et le train arrive à l’heure 🙂